Le départ à la retraite repoussé, que vont devenir durant les années supplémentaires les plus anciens ? Le sujet était au cœur des Rencontres RH qui se sont tenus le 9 mai à Paris : « Une dizaine de responsables des ressources humaines se sont retrouvés à ce rendez-vous mensuel de l’actualité du management, créé par Le Monde en partenariat avec ManpowerGroup et Malakoff Humanis, pour échanger sur leur politique, et plus particulièrement sur la question des seniors une fois la réforme appliquée », explique le quotidien.
Bruno Palier, politologue et directeur de recherche du CNRS à Science Po, auteur d’un livre sur la réforme des retraites a résumé la situation des actifs de plus de 60 ans : «La moitié des Français ne sont plus en emploi à l’âge de partir à la retraite ; les quelques mois de travail supplémentaires demandés à ceux qui sont proches de l’âge de départ n’ayant pas été pris en compte dans les négociations de rupture conventionnelle, avec la réforme de l’assurance-chômage, ils tombent directement dans un sas de précarité. Enfin, ceux qui restent n’ont pas envie de travailler plus longtemps dans des conditions de travail qui se sont dégradées, parce que le travail a été considéré comme un coût », selon des propos rapportés par Le Monde.
Déjà ces dernières années, cette tendance des entreprises à vouloir se débarrasser des séniors s’était déjà accentuée avec le report de la retraite de 60 à 62 ans. « Les responsables RH ont bien constaté le changement de tendance du marché de l’emploi. Pour autant, ils témoignent essentiellement de dispositifs d’accompagnement au départ ou de formation professionnelle. « Nos collaborateurs expriment le souhait d’être accompagnés sur les fins de carrière, explique Habiba Schwab, directrice RH Ile-de-France de Malakoff Humanis. On réfléchit en matière de retraite progressive et de mécénat de compétences [détachement partiel de salariés pour qu’ils s’investissent dans une association]. La difficulté est de gérer à la fois une aspiration des salariés à partir et la transmission des compétences aux autres générations. » Christophe Le Bars, directeur général adjoint de l’école Sup des RH, a suggéré une mutualisation du mécénat de compétences au niveau des branches pour le rendre accessible aux PME », relève Le Monde.
Bruno Palier, politologue et directeur de recherche du CNRS à Science Po, auteur d’un livre sur la réforme des retraites a résumé la situation des actifs de plus de 60 ans : «La moitié des Français ne sont plus en emploi à l’âge de partir à la retraite ; les quelques mois de travail supplémentaires demandés à ceux qui sont proches de l’âge de départ n’ayant pas été pris en compte dans les négociations de rupture conventionnelle, avec la réforme de l’assurance-chômage, ils tombent directement dans un sas de précarité. Enfin, ceux qui restent n’ont pas envie de travailler plus longtemps dans des conditions de travail qui se sont dégradées, parce que le travail a été considéré comme un coût », selon des propos rapportés par Le Monde.
Déjà ces dernières années, cette tendance des entreprises à vouloir se débarrasser des séniors s’était déjà accentuée avec le report de la retraite de 60 à 62 ans. « Les responsables RH ont bien constaté le changement de tendance du marché de l’emploi. Pour autant, ils témoignent essentiellement de dispositifs d’accompagnement au départ ou de formation professionnelle. « Nos collaborateurs expriment le souhait d’être accompagnés sur les fins de carrière, explique Habiba Schwab, directrice RH Ile-de-France de Malakoff Humanis. On réfléchit en matière de retraite progressive et de mécénat de compétences [détachement partiel de salariés pour qu’ils s’investissent dans une association]. La difficulté est de gérer à la fois une aspiration des salariés à partir et la transmission des compétences aux autres générations. » Christophe Le Bars, directeur général adjoint de l’école Sup des RH, a suggéré une mutualisation du mécénat de compétences au niveau des branches pour le rendre accessible aux PME », relève Le Monde.