« Nous allons faire mieux que l'an dernier, c'est sûr, qui était déjà une année record » a affirmé le patron de Lamborghini, Stephan Winkelmann. C’est une excellente nouvelle pour la marque italienne du groupe Volkswagen : après des périodes difficiles liées à la crise financière ces voitures de sport et de luxe démontrent qu’elles gardent encore un fort potentiel de séduction.
« En 2014, le fabricant de super sportives de prestige - des machines qui coûtent plusieurs centaines de milliers d'euros et dépassent les 600 chevaux - avait augmenté ses ventes de 19% sur un an, pour atteindre les 2.530 unités vendues » explique Stephan Winkelman, dont les propos sont rapportés par l’AFP.
L’effet Huracan
Les voitures de luxe continuent à se vendre surtout aux Etats-Unis même si la marque compte sur une nouvelle augmentation des ventes en Chine. Ces nouvelles espérances, après des années de lutte contre la dégringolade, s’expliquent en grande partie par le lancement d’un nouveau modèle en série l’Huracan lancé en 2014. Avec l’Aventador de 2011, c’est le deuxième modèle en série de la marque. Une formule qui fait ses preuves et qui devrait continuer à soutenir la marque du taureau grâce à la sortie du modèle cabriolet au printemps 2016.
« La marque italienne, qui fait partie avec Bugatti et Bentley du segment ultra-luxe du géant Volkswagen, a annoncé en mai vouloir lancer un 4x4 urbain - ou SUV - en 2018. Elle espère que ce modèle s'écoulera à 3.000 exemplaires par an, ce qui lui permettrait de doubler ses ventes » explique plus loin l’agence de presse.
Stephan Winkelman a cependant affirmé que l’objectif ne serait pas de battre à tout prix les précédents records de ventes. Pour rester une marque prestigieuse Lamborghini ne peut pas se permettre d’avoir trop de succès.