Les gilets jaunes expriment dans leur grand ensemble un ras-le-bol fiscal. Une expression de colère qui mérite d’observer les chiffres. C’est ce qu’a fait Eurostat en rapportant les recettes fiscales au PIB du pays. « Selon Eurostat, ces recettes ont représenté 48,4 % du PIB en 2017 en France alors que la moyenne en Europe est de 40,2 %. Les recettes fiscales, englobant impôts et cotisations, représentaient en France 48,4 % du PIB en 2017, soit le ratio le plus élevé de l’Union européenne. Selon le rapport de Joël Giraud, le député d’En Marche, dévoilé par Les Échos , les impôts et cotisations sociales payés par les Français ont même franchi la barre des 1 000 milliards d'euros, plus exactement 1 038 milliards en 2017. Sur ce podium, on retrouve ensuite la Belgique et le Danemark. L’Irlande reste le meilleur élève de la zone euro avec un taux de 23,5 %. La moyenne en Europe, selon Les Échos, étant à 40,2 % du PIB » avance Le Parisien-Aujourd’hui en France.
C’est la deuxième année consécutive que la France est le premier pays européen dans le domaine. La part a d’ailleurs augmenté entre 2016 et 2017 de près d’un point (+O,7%). « Même si l’augmentation des recettes veut aussi dire que les rentrées fiscales ont été plus importantes grâce à la croissance de l’économie, cela montre aussi les différences entre les politiques menées par les États. Ainsi, la France se distingue par un haut niveau des cotisations sociales (18,8 % du PIB) pour financer un système social largement redistributif. De son côté, la Suède privilégie davantage les impôts plutôt que les cotisations sociales pour ce financement. Dans un autre domaine, ces statistiques mettent aussi en évidence une plus grosse taxation de la France sur la production et les importations par rapport à ce qui se passe en Allemagne où ces prélèvements sont de 10,7 % contre 16,4 % en France » précise le quotidien.
C’est la deuxième année consécutive que la France est le premier pays européen dans le domaine. La part a d’ailleurs augmenté entre 2016 et 2017 de près d’un point (+O,7%). « Même si l’augmentation des recettes veut aussi dire que les rentrées fiscales ont été plus importantes grâce à la croissance de l’économie, cela montre aussi les différences entre les politiques menées par les États. Ainsi, la France se distingue par un haut niveau des cotisations sociales (18,8 % du PIB) pour financer un système social largement redistributif. De son côté, la Suède privilégie davantage les impôts plutôt que les cotisations sociales pour ce financement. Dans un autre domaine, ces statistiques mettent aussi en évidence une plus grosse taxation de la France sur la production et les importations par rapport à ce qui se passe en Allemagne où ces prélèvements sont de 10,7 % contre 16,4 % en France » précise le quotidien.