Les négociations ont repris entre la France et l’Inde autour du contrat de vente de 126 avions de chasse Rafale à l’Inde. Alors que les discussions ont commencé début 2012, l’absence d’annonces laissaient présager un scénario décevant comme se fut le cas au Brésil. Mardi 2 décembre, le ministre français de la Défense a répondu aux mauvais augures en se rendant en Inde pour rencontrer son homologue local Manohar Parrikar. « Tous les sujets ont été évoqués, y compris le Rafale. Il a été décidé que tout désaccord serait résolu de manière accélérée » a expliqué à l’Agence France presse un porte-parole du ministre indien.
Négociations exclusives
La grande différence avec le dossier brésilien repose sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un simple contrat de vente d’appareils. En effet, il est prévu que seulement 18 modèles soient fabriqués en France alors que les autres seront produits sous licence en Inde. D’après le ministre c’est à cause des points relatifs au transfert de technologie que le contrat traine.
« Le contrat du Rafale estimé à environ 12 milliards de dollars implique un complexe partage de technologies et selon la presse indienne, les discussions achoppent actuellement sur la question des responsabilités (délais, dommages..) pour les appareils produits en Inde » ajoute l’AFP.
L’agence de presse rapporte par ailleurs que l’intérêt des concurrents pour un contrat d’une telle ampleur reste très vif. Ces derniers seraient en effet « aux aguets en cas d'échec des négociations en Inde, la Grande-Bretagne ayant ainsi récemment indiqué que l'offre de vente de l'Eurofighter était toujours sur la table. »
L’offre de la France semble cependant difficile à battre. Le partenaire indien de Dassault, Hindustan Aeronautics Limited (HAL), une fois autorisé à fabriquer les appareils, bénéficiera de la technologie complète assortie au droit d’exporter le Rafale.
« Le contrat du Rafale estimé à environ 12 milliards de dollars implique un complexe partage de technologies et selon la presse indienne, les discussions achoppent actuellement sur la question des responsabilités (délais, dommages..) pour les appareils produits en Inde » ajoute l’AFP.
L’agence de presse rapporte par ailleurs que l’intérêt des concurrents pour un contrat d’une telle ampleur reste très vif. Ces derniers seraient en effet « aux aguets en cas d'échec des négociations en Inde, la Grande-Bretagne ayant ainsi récemment indiqué que l'offre de vente de l'Eurofighter était toujours sur la table. »
L’offre de la France semble cependant difficile à battre. Le partenaire indien de Dassault, Hindustan Aeronautics Limited (HAL), une fois autorisé à fabriquer les appareils, bénéficiera de la technologie complète assortie au droit d’exporter le Rafale.