L'accessibilité du métro pour les personnes à mobilité réduite
Jean Castex, reconduit pour cinq ans à la tête de la RATP, met l’accessibilité des transports au cœur de ses priorités. L’accessibilité des personnes à mobilité réduite représente en effet un défi majeur pour l’opérateur public. Aujourd’hui, seuls 10 % des stations de métro sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Fort heureusement, le réseau de surface, c'est-à-dire les bus et les tramways, est en bien meilleure situation, avec un taux d’accessibilité supérieur à 90 %, grâce aux investissements réalisés au cours des dernières années.
Comme l'a néanmoins précisé Jean Castex lors de son audition, les infrastructures du métro parisien, souvent construites avant la loi de 2005 sur l’accessibilité universelle, présentent des contraintes techniques considérables. De fait, « certaines lignes ne seront jamais accessibles » en raison de leur configuration ancienne qui rendent impossible l’installation d’ascenseurs ou de rampes d’accès. La ligne 6 du métro pourrait bien être le premier chantier lancé par l'ancien Premier ministre, celui-ci ayant été budgété entre 600 et 800 millions d’euros.
Comme l'a néanmoins précisé Jean Castex lors de son audition, les infrastructures du métro parisien, souvent construites avant la loi de 2005 sur l’accessibilité universelle, présentent des contraintes techniques considérables. De fait, « certaines lignes ne seront jamais accessibles » en raison de leur configuration ancienne qui rendent impossible l’installation d’ascenseurs ou de rampes d’accès. La ligne 6 du métro pourrait bien être le premier chantier lancé par l'ancien Premier ministre, celui-ci ayant été budgété entre 600 et 800 millions d’euros.
Un chantier de 15 à 20 milliards d'euros et l'approche de la concurrence
L’accessibilité du métro parisien représente un défi social, mais également financier majeur pour la RATP. Jean Castex a estimé que les travaux pour adapter le réseau coûteraient entre 15 et 20 milliards d’euros sur une période de 20 ans. « Techniquement, c'est coton », a-t-il reconnu.
En parallèle, un autre défi de taille est en approche : l’ouverture à la concurrence du réseau de transports en Île-de-France, imposée par Île-de-France Mobilités (IDFM). Dès 2025 en effet, les 308 lignes de bus du réseau de la RATP, qui seront divisées en 12 lots, commenceront à être soumises à des appels d'offres dans le cadre de délégations de service public (DSP), suivies des lignes de tramway et de métro à partir de 2030.