Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
Boris Berezovski fait ses premières armes dans le monde des affaires en 1989. Il connaît ses premiers succès dans l’achat-vente de voiture au début des années 1990. Mais la Russie est alors en pleine période de trouble politique, et l’effondrement de l’URSS laisse un pays en proie aux violences et aux rackets. Boris Berezovksi est d’ailleurs lui-même victime d’une attaque à la bombe en 1994.
Avec la stabilisation de Boris Eltsine au pouvoir, le vent commence toutefois à tourner pour cet homme d’affaires introduit auprès du clan politique montant. Boris Berezovski et bien d’autres investisseurs privés parviennent alors à rentrer au capital de plusieurs entreprises d’État désormais privatisées. À moindres coûts, Boris Berezovski devient ainsi actionnaire d’Aeroflot, une compagnie aérienne majeure en Russie et l’une des plus importantes sociétés du pays.
Boris Berezovski profite également de la conversion de l’économie russe au libéralisme pour investir le secteur médiatique. Il devient ainsi propriétaire de plusieurs journaux nationaux et le principal actionnaire d’ORT, la chaîne de télévision russe la plus suivie en Russie. Ces investissements permettent notamment à Boris Berezovsky d’offrir un soutien politique au Président Eltsine, dont il bénéficie des faveurs.
Par la suite, Boris Berezovski soutiendra Vladimir Poutine jusqu’à son accession à la présidence de la Fédération de Russie. Mais l’entente entre les deux hommes se dégrade dès l’arrivée au pouvoir du nouveau président et à l’occasion de la seconde guerre de Tchétchénie. Boris Berezovski devient alors un ennemi politique ; les parts qu’il détenait au capital de plusieurs chaînes de télévision russe sont confisquées par le gouvernement. Définitivement tombé en disgrâce auprès du pouvoir politique russe, Boris Berezovski est d’ailleurs accusé de fraude et se voit faire l’objet de plusieurs investigations.
Boris Berezovski tente tout d’abord de résister à ce revers. Il finance ainsi l’opposition politique à Vladimir Poutine et fonde même un parti libéral dont le leader est rapidement assassiné. En 2003, Boris Berezovski s’exile au Royaume-Uni. Depuis Londres, il continue d’influencer la vie politique russe : « je prépare une nouvelle révolution russe », déclare-t-il par exemple au Guardian en 2007, « nous devons utiliser la force pour changer ce régime ».
Personnage sulfureux ayant fait l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par les justices russes, brésiliennes et même françaises, Boris Berezovski est retrouvé mort dans sa propriété située dans le Surrey, au sud de l’Angleterre. Jusqu’au bout, la controverse lui a collé à la peau : il venait en effet de perdre un procès houleux pour menace et intimidation contre un autre oligarque russe, Roman Abramovich, patron du Chelsea Football Club.
Avec la stabilisation de Boris Eltsine au pouvoir, le vent commence toutefois à tourner pour cet homme d’affaires introduit auprès du clan politique montant. Boris Berezovski et bien d’autres investisseurs privés parviennent alors à rentrer au capital de plusieurs entreprises d’État désormais privatisées. À moindres coûts, Boris Berezovski devient ainsi actionnaire d’Aeroflot, une compagnie aérienne majeure en Russie et l’une des plus importantes sociétés du pays.
Boris Berezovski profite également de la conversion de l’économie russe au libéralisme pour investir le secteur médiatique. Il devient ainsi propriétaire de plusieurs journaux nationaux et le principal actionnaire d’ORT, la chaîne de télévision russe la plus suivie en Russie. Ces investissements permettent notamment à Boris Berezovsky d’offrir un soutien politique au Président Eltsine, dont il bénéficie des faveurs.
Par la suite, Boris Berezovski soutiendra Vladimir Poutine jusqu’à son accession à la présidence de la Fédération de Russie. Mais l’entente entre les deux hommes se dégrade dès l’arrivée au pouvoir du nouveau président et à l’occasion de la seconde guerre de Tchétchénie. Boris Berezovski devient alors un ennemi politique ; les parts qu’il détenait au capital de plusieurs chaînes de télévision russe sont confisquées par le gouvernement. Définitivement tombé en disgrâce auprès du pouvoir politique russe, Boris Berezovski est d’ailleurs accusé de fraude et se voit faire l’objet de plusieurs investigations.
Boris Berezovski tente tout d’abord de résister à ce revers. Il finance ainsi l’opposition politique à Vladimir Poutine et fonde même un parti libéral dont le leader est rapidement assassiné. En 2003, Boris Berezovski s’exile au Royaume-Uni. Depuis Londres, il continue d’influencer la vie politique russe : « je prépare une nouvelle révolution russe », déclare-t-il par exemple au Guardian en 2007, « nous devons utiliser la force pour changer ce régime ».
Personnage sulfureux ayant fait l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par les justices russes, brésiliennes et même françaises, Boris Berezovski est retrouvé mort dans sa propriété située dans le Surrey, au sud de l’Angleterre. Jusqu’au bout, la controverse lui a collé à la peau : il venait en effet de perdre un procès houleux pour menace et intimidation contre un autre oligarque russe, Roman Abramovich, patron du Chelsea Football Club.
