Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
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Pas encore cinquantenaire, Daniel Kretinsky s’est hisse dans le petit cercle des influents propriétaires de médias. « Illustre inconnu en France, l'homme d'affaires tchèque de 47 ans a raflé en à peine quatre ans plusieurs centaines de millions d'euros d'actifs dans le pays. Loin de ses premières amours dans le secteur de l'énergie, le roi européen du charbon s'est emparé de médias tricolores bien connus du grand public (Marianne, Elle ou Télé7jours), avant de s'inviter par surprise au capital de TF1, et du fleuron tricolore de la distribution Fnac-Darty, dont il est aujourd'hui actionnaire à hauteur de 20% », rapporte Le Figaro.
Si le quotidien lui consacre un long portrait, c’est que Kretinsky pourrait bien être le repreneur de Editis, deuxième groupe d’édition français. Une opération qui ferait les affaires de Vincent Bolloré qui est en situation de monopole et doit écoper son groupe Vivendi. « Le Tchèque avait rencontré l'homme d'affaires breton ces dernières semaines à Paris. Avant de faire cavalier seul pour s'emparer de 100% du capital du groupe d'édition, il s'était brièvement allié avec deux proches de Vincent Bolloré, le producteur Stéphane Courbit et l'entrepreneur et catholique convaincu Pierre-Edouard Stérien. En tant qu'investisseur étranger, il craignait en effet que s'offrir un joyau de la culture française (qui possède notamment les maisons éducatives Nathan et Bordas) ne soit peut-être pas perçu du meilleur œil par l'Élysée » raconte le quotidien français.
En miroir avec Vincent Bolloré, le milliardaire tchèque veut faire du groupe d’édition le cœur de son empire médiatique et culturel. « Il envisage la presse et l'édition comme des cousins et compte développer des synergies avec CMI sur la partie industrielle de ces deux métiers. En attendant l'aval de la Commission européenne, qui a le pouvoir de trancher sur ce dossier avant le 23 mai, le défilé des prétendants pour ravir la place de Michèle Benbunan à la tête d'Editis devrait bientôt commencer » ajoute Le Figaro.
Si le quotidien lui consacre un long portrait, c’est que Kretinsky pourrait bien être le repreneur de Editis, deuxième groupe d’édition français. Une opération qui ferait les affaires de Vincent Bolloré qui est en situation de monopole et doit écoper son groupe Vivendi. « Le Tchèque avait rencontré l'homme d'affaires breton ces dernières semaines à Paris. Avant de faire cavalier seul pour s'emparer de 100% du capital du groupe d'édition, il s'était brièvement allié avec deux proches de Vincent Bolloré, le producteur Stéphane Courbit et l'entrepreneur et catholique convaincu Pierre-Edouard Stérien. En tant qu'investisseur étranger, il craignait en effet que s'offrir un joyau de la culture française (qui possède notamment les maisons éducatives Nathan et Bordas) ne soit peut-être pas perçu du meilleur œil par l'Élysée » raconte le quotidien français.
En miroir avec Vincent Bolloré, le milliardaire tchèque veut faire du groupe d’édition le cœur de son empire médiatique et culturel. « Il envisage la presse et l'édition comme des cousins et compte développer des synergies avec CMI sur la partie industrielle de ces deux métiers. En attendant l'aval de la Commission européenne, qui a le pouvoir de trancher sur ce dossier avant le 23 mai, le défilé des prétendants pour ravir la place de Michèle Benbunan à la tête d'Editis devrait bientôt commencer » ajoute Le Figaro.
