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Pour soutenir les startups françaises, l’Elysée séduit les grands groupes américains




Lundi 9 Novembre 2015


François Hollande vient de recevoir le patron de Microsoft Satya Nadella pour parler des investissements en France. Avec ce type de rencontres, le chef de l’Etat veut ainsi montrer que les portes sont grandes ouvertes pour les investisseurs dans le domaine des nouvelles technologies.



Pixabay
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Lundi 9 novembre, François Hollande recevait Satya Nadella, le patron du géant américain Microsoft. Une visite professionnelle pour le chef d’entreprise qui est venu parler de ses investissements en France, faisant valoir un engagement constant depuis des années avec 1 500 startups soutenues et 7 000 emplois créées en France.

Cette visite d’un patron au plus haut sommet de l’Etat est caractéristique de la stratégie pro entreprise que veut mener François Hollande. « Si les grands patrons ont l’habitude de rendre visite au locataire de l’Elysée, quelle que soit sa couleur politique, la tendance s’est accélérée sous la mandature de François Hollande, et les chèques se sont multipliés » commente Le Monde. Poru le quotidien de l’après-midi, la stratégie commence à payer : « Cette année, le chef de l’Etat a reçu le patron de l’éditeur de logiciels SAP, Bill McDermott, et deux fois le patron de Cisco, John Chambers. Le premier a promis d’investir 100 millions d’euros dans les start-up françaises, le second 200 millions. En parallèle, Facebook, Intel, Samsung et Salesforce ont ouvert de nouveaux centres de recherche à Paris. »
 
 

Mettre en avant des domaines attractifs

En multipliant les mains tendues dans ce domaine, l’exécutif français semble avoir pris la mesure des potentiels français dans le domaine des nouvelles technologies. Le niveau de formation des écoles d’ingénieurs françaises attire les sociétés qui veulent aussi se développer localement grâce à une logique d’enracinement.

Seul bémol à cette logique générale, les motivations particulières de ces grands groupes peuvent répondre à d’autres logiques que la seule attractivité de la France. « Souvent, ces géants font de leurs investissements un des leviers visant à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent. En délicatesse avec la presse, Google a lancé un fonds de 60 millions d’euros qui lui était destiné. Reçu en grande pompe à l’Elysée, Cisco, qui compte parmi ses clients l’Etat et le ministère de la défense, revient de loin. Il y a quelques années, l’entreprise, qui vend de l’équipement télécoms, était persona non grata au sein de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, qui a voix au chapitre dans le matériel utilisé par l’Etat. A force d’avoir montré patte blanche, le géant américain, récemment ébranlé par l’affaire Snowden, est désormais fréquentable » décrypte le quotidien.

Lire ici l’analyse du journal Le Monde
 

Joseph Martin




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