340 millions de personnes utilisent dans leur quotidien des euros. La création de l’euro date du 1er janvier 1999, un vingtième anniversaire qui est une bonne occasion de tirer un bilan d’étape. Du côté des instances dirigeantes de l’Union européenne, le ton reste enthousiaste. A la rentrée, Jean-Claude Juncker avait salué le chemin parcouru et appelé à aller plus loin : « l'euro n'a que 20 ans mais il a déjà parcouru un chemin important, en dépit des critiques. Il est désormais la deuxième monnaie la plus utilisée dans le monde avec 60 pays ayant lié leur monnaie à l'euro d'une manière ou une autre. Mais il faut faire plus pour permettre à la monnaie unique de tenir pleinement son rôle sur la scène internationale ».
Bruxelles invite les acteurs économiques à favoriser l’euro le plus possible, notamment dans le secteur de l’énergie puisque l’UE est le premier importateur mondial d’énergie (300 milliards d’euros par an). Mais aucune mesure ne sera prise dans ce sens : « L'exécutif européen reconnaît que le choix de la devise reste entre les mains des acteurs du marché et qu'il ne s'agit « pas d'interférer avec la liberté commerciale ». Mais 85% de cette facture énergétique est payée en dollars : cette exposition à la monnaie américaine crée « des incertitudes, des risques et des coûts » qui pourraient être atténués avec des contrats en euro » explique le site La Tribune .
Des consultations publiques sont donc lancées, nous apprend le site économique : « Plusieurs consultations publiques ciblées seront aussi lancées, dont les résultats seront publiés à l'été 2019 : sur le potentiel des transactions en euro dans le pétrole, les produits raffinés et le gaz, mais aussi sur l'usage accru de l'euro pour le trading de matières premières (agricoles, métaux et minéraux) ainsi que dans le secteur des transports (constructeurs d'avions, de trains et de navires), autres secteurs stratégiques où les contrats sont majoritairement en dollar. »
Bruxelles invite les acteurs économiques à favoriser l’euro le plus possible, notamment dans le secteur de l’énergie puisque l’UE est le premier importateur mondial d’énergie (300 milliards d’euros par an). Mais aucune mesure ne sera prise dans ce sens : « L'exécutif européen reconnaît que le choix de la devise reste entre les mains des acteurs du marché et qu'il ne s'agit « pas d'interférer avec la liberté commerciale ». Mais 85% de cette facture énergétique est payée en dollars : cette exposition à la monnaie américaine crée « des incertitudes, des risques et des coûts » qui pourraient être atténués avec des contrats en euro » explique le site La Tribune .
Des consultations publiques sont donc lancées, nous apprend le site économique : « Plusieurs consultations publiques ciblées seront aussi lancées, dont les résultats seront publiés à l'été 2019 : sur le potentiel des transactions en euro dans le pétrole, les produits raffinés et le gaz, mais aussi sur l'usage accru de l'euro pour le trading de matières premières (agricoles, métaux et minéraux) ainsi que dans le secteur des transports (constructeurs d'avions, de trains et de navires), autres secteurs stratégiques où les contrats sont majoritairement en dollar. »