Creative Commons - Pixabay
La crise est globale mais c’est bien l’Europe qui trinque le plus. Un bref regard sur les courbes monétaires permet en effet de réaliser que c’est même la zone euro en particulier qui est en crise. En baisse progressive et importante depuis plusieurs mois, la monnaie européenne qui a beaucoup misé ces dernières années sur une forte valorisation est au plus bas. « La monnaie européenne est passée lundi 22 août sous le seuil de la parité avec le dollar, à un niveau plus vu depuis l'année de sa mise en circulation en 2002. L'euro a perdu 0,84% lundi après-midi, à 0,9951 dollar. Le billet vert profite pour sa part des tours de vis successifs de la Réserve fédérale américaine (Fed). La principale conséquence, et la plus directe, est que cette chute de l'euro alimente la hausse des prix, en particulier ceux des hydrocarbures. "C'est plutôt une mauvaise nouvelle car cela va nourrir l'inflation, expliquait en juillet sur franceinfo Jean-Paul Pollin, membre du Cercle des économistes. Par exemple, le prix du pétrole est fixé en dollar et si la monnaie européenne baisse par rapport à la monnaie américaine, cela veut dire que le prix en euros va être plus élevé." » rapporte la chaine d’infos publique, s’appuyant sur une dépêche de l’Agence France presse.
C’est le serpent qui se mord la queue. Car si la petite forme de l’Euro s’explique par la crise politique et économique qui frappe le Vieux continent, la crise énergétique qui en résulte est bel et bien empirée par une devise faible. Et ce alors que les temps les plus durs sont devant nous. Comme le souligne FranceInfo, la fermeture de Nord Stream 1 annoncée la semaine prochaine pour quelques jours pour cause de maintenance va être ressentie comme une piqure de réalité et un avant-gout de ce qui nous attend cet hiver.
C’est le serpent qui se mord la queue. Car si la petite forme de l’Euro s’explique par la crise politique et économique qui frappe le Vieux continent, la crise énergétique qui en résulte est bel et bien empirée par une devise faible. Et ce alors que les temps les plus durs sont devant nous. Comme le souligne FranceInfo, la fermeture de Nord Stream 1 annoncée la semaine prochaine pour quelques jours pour cause de maintenance va être ressentie comme une piqure de réalité et un avant-gout de ce qui nous attend cet hiver.