Le temps béni des prêts presque gratuits est bien terminé. « Le taux moyen des crédits immobiliers a en effet dépassé la barre des 3 % en mars pour la première fois depuis 2014, atteignant 3,04 %, selon les calculs de Crédit logement publiés mardi, de quoi dissuader voire écarter nombre d’emprunteurs. « L’accès au marché devient de plus en plus difficile, aussi bien pour les emprunteurs faiblement dotés en apport personnel que pour les ménages plus aisés », avancent les auteurs de l’Observatoire CSA/Crédit logement. En cause, la politique des banques centrales pour contrer l’inflation renchérit le coût de l’argent pour les banques, qui le répercutent à leurs clients pour conserver leurs marges », relève 20 Minutes .
Le chiffre doit cependant être nuancé par le fait que la Banque de France a publié une estimation inférieure avec un taux moyen de 2,52%. « Ces derniers ont le mérite de porter sur l’ensemble du marché, contrairement à ceux du spécialiste de la garantie de prêt immobilier, fruit d’un retraitement sur la base de données partielles. La hausse du taux moyen des prêts immobiliers n’en reste pas moins significative surtout depuis début 2022, lorsque les deux sources s’accordaient sur un taux juste au-dessus de 1 %. Crédit logement a également rendu public ses statistiques sur la production de nouveaux crédits, en baisse d’environ 30 % en France au premier trimestre sur un an. Une telle chute « est plus prononcée que celle observée durant la crise financière de 2008, ou pendant le premier confinement », relève l’Observatoire » ajoute le quotidien gratuit.
Le contexte est tendu dans le secteur où l’inflation bouscule les certitudes et règles pour protéger du surendettement. Depuis janvier 2022, les mensualités totales sont limitées à 35% des revenus mais la question du reste à vivre se fait de plus en plus pressante.
Le chiffre doit cependant être nuancé par le fait que la Banque de France a publié une estimation inférieure avec un taux moyen de 2,52%. « Ces derniers ont le mérite de porter sur l’ensemble du marché, contrairement à ceux du spécialiste de la garantie de prêt immobilier, fruit d’un retraitement sur la base de données partielles. La hausse du taux moyen des prêts immobiliers n’en reste pas moins significative surtout depuis début 2022, lorsque les deux sources s’accordaient sur un taux juste au-dessus de 1 %. Crédit logement a également rendu public ses statistiques sur la production de nouveaux crédits, en baisse d’environ 30 % en France au premier trimestre sur un an. Une telle chute « est plus prononcée que celle observée durant la crise financière de 2008, ou pendant le premier confinement », relève l’Observatoire » ajoute le quotidien gratuit.
Le contexte est tendu dans le secteur où l’inflation bouscule les certitudes et règles pour protéger du surendettement. Depuis janvier 2022, les mensualités totales sont limitées à 35% des revenus mais la question du reste à vivre se fait de plus en plus pressante.