« Coup de théâtre chez SFR. Selon nos informations, Michel Paulin, le directeur général de l'opérateur au carré rouge, arrivé en mai 2016, quitte ses fonctions. C'est le cinquième départ d'un dirigeant de SFR depuis celui de Frank Esser en 2012 » commence un article du journal Les Echos. Le quotidien rappelle que c’est le deuxième DG de l’ère Patrick Drahi qui a racheté SFR en 2014 et remplacé le Eric Denoyer au bout d’un an. C’est lui qui aurait décidé de partir, ajoute, le journal, mettant en cause le rythme de travail alors que le futur proche s’annonce intense pour l’opérateur. « SFR prépare par ailleurs son retrait de la cotation prévu au quatrième trimestre de cette année. Une telle opération va changer la dimension du groupe. Enfin, un plan de réduction de plus d'un tiers des effectifs d'ici 2019 a par ailleurs été ouvert (5.000 personnes sont concernées) » explique l’article. Aucun nom n’a en revanche filtré pour la succession.
Difficile d’imaginer une politique managériale stable et adaptée à un secteur aussi concurrentiel avec des changements aussi fréquents à la tête du groupe. Il faut pourtant que la société trouve un cap qui permette de lutter contre l’hémorragie d’abonnées de ces dernières années. « Plus de 2,5 millions ont quitté le navire en près de trois ans. Si dans le mobile, les premiers signes de redressement apparaissent, dans les activités fixes, les clients quittent encore le navire. De ce point de vue, le groupe et son top management n'ont visiblement pas trouvé la martingale » ajoutent Les Echos. Dans un secteur où les vieilles recettes ne sont pas adaptées, la baisse des investissements n’est pas envisageable mais doit être pilotée minutieusement. D’immenses sommes vont en effet être investies pour tenir la promesse du développement de la fibre sur tout le territoire français.
Difficile d’imaginer une politique managériale stable et adaptée à un secteur aussi concurrentiel avec des changements aussi fréquents à la tête du groupe. Il faut pourtant que la société trouve un cap qui permette de lutter contre l’hémorragie d’abonnées de ces dernières années. « Plus de 2,5 millions ont quitté le navire en près de trois ans. Si dans le mobile, les premiers signes de redressement apparaissent, dans les activités fixes, les clients quittent encore le navire. De ce point de vue, le groupe et son top management n'ont visiblement pas trouvé la martingale » ajoutent Les Echos. Dans un secteur où les vieilles recettes ne sont pas adaptées, la baisse des investissements n’est pas envisageable mais doit être pilotée minutieusement. D’immenses sommes vont en effet être investies pour tenir la promesse du développement de la fibre sur tout le territoire français.