Pour l’Unédic, en 2017 il devrait y avoir près de 80 000 chômeurs en plus qu’aujourd’hui. L’organisme qui s’occupe de l’assurance chômage décrit une situation beaucoup moins positive que celle que le gouvernement cherche à promouvoir avec notamment une dette de 41,4 milliards d’euros du régime d’ici à 2019.
« La situation de l'assurance-chômage semble se dégrader de plus en plus rapidement. Après une baisse en 2016, le chômage devrait repartir légèrement à la hausse à partir de 2017, sous «l'effet du Brexit» et de la «stabilisation des contrats aidés», et aggraver la dette de l'Unédic, selon les prévisions financières de l'organisme publiées mardi. Le gestionnaire de l'assurance chômage prévoit une baisse de 124.000 chômeurs en 2016 en métropole. Mais dès 2017, leur nombre remonterait de 79.000 personnes, à cause notamment d'un «ralentissement de la croissance». Par conséquent, la dette de l'Unédic, de 25,7 milliards d'euros fin 2015, se creuserait encore à 33,8 milliards fin 2017 et jusqu'à 41,4 milliards fin 2019 » résume Le Figaro.
« La situation de l'assurance-chômage semble se dégrader de plus en plus rapidement. Après une baisse en 2016, le chômage devrait repartir légèrement à la hausse à partir de 2017, sous «l'effet du Brexit» et de la «stabilisation des contrats aidés», et aggraver la dette de l'Unédic, selon les prévisions financières de l'organisme publiées mardi. Le gestionnaire de l'assurance chômage prévoit une baisse de 124.000 chômeurs en 2016 en métropole. Mais dès 2017, leur nombre remonterait de 79.000 personnes, à cause notamment d'un «ralentissement de la croissance». Par conséquent, la dette de l'Unédic, de 25,7 milliards d'euros fin 2015, se creuserait encore à 33,8 milliards fin 2017 et jusqu'à 41,4 milliards fin 2019 » résume Le Figaro.
Quelles incidences politiques ?
Depuis la déclaration de François Hollande sur son éventuelle candidature si la courbe du chômage s’est inversée, toute prévision dans le domaine prend des allures politiques.
Si dans ce domaine les pronostics vont bon train, il apparait de manière assez claire que la situation de l’emploi et de la gestion des chômeurs ne s’améliore guère : « La dernière publication des prévisions financières de l'assurance-chômage datait de février dernier. À cette date, l'Unedic tablait sur un déficit cumulé de 30 milliards en 2016, de 33,6 milliards en 2017 et de près de 36 milliards fin 2018. Il ressort donc de ces nouvelles prévisions que la situation ne s'arrange pas. Et ce, pour une raison simple. L'incertitude autour du Brexit et de la croissance mondiale va peser sur la reprise française dans les années à venir, et donc impacter les comptes de l'assurance chômage. Le consensus des économistes a d'ailleurs déjà revu à la baisse la prévision de croissance tricolore pour les années à venir » poursuit l’article.
Si dans ce domaine les pronostics vont bon train, il apparait de manière assez claire que la situation de l’emploi et de la gestion des chômeurs ne s’améliore guère : « La dernière publication des prévisions financières de l'assurance-chômage datait de février dernier. À cette date, l'Unedic tablait sur un déficit cumulé de 30 milliards en 2016, de 33,6 milliards en 2017 et de près de 36 milliards fin 2018. Il ressort donc de ces nouvelles prévisions que la situation ne s'arrange pas. Et ce, pour une raison simple. L'incertitude autour du Brexit et de la croissance mondiale va peser sur la reprise française dans les années à venir, et donc impacter les comptes de l'assurance chômage. Le consensus des économistes a d'ailleurs déjà revu à la baisse la prévision de croissance tricolore pour les années à venir » poursuit l’article.