L’intense lobbying auprès de l’Union européenne n’aura pas empêché l’Irlande d’aller dans le sens inverse. « Le gouvernement irlandais fait fi de l'accord d'orientation politique du Parlement européen, à travers le rapport BECA approuvé, et enregistre devant les institutions européennes son intention de légiférer au niveau national sur l'étiquetage du vin, assimilant sa consommation à la consommation nocive d'alcool et sans faire de distinction concernant les boissons alcoolisées de qualité supérieure, avec une étiquette similaire à celle du tabac », explique le communiqué de l’Assemblée des régions européennes viticoles, l’AREV, l’organisme de représentation de la filière.
Le lobby viticole, qui défend habituellement les particularités culturelles, semble découvrir que dans les pays sans engouement autour du vin l’aspect sanitaire prime. « Ce consentement tacite de la Commission, avec sa décision de ne pas émettre de notification, donne le feu vert à l'Irlande pour aller vers une réglementation nationale, qui progresse et dont la prochaine étape, dans les prochaines semaines, sera la notification à l'OMC de cette intention, car cela constitue également un obstacle au commerce international. Face à ce constat, l'AREV souhaite une position encore plus claire de la Commission européenne pour défendre la stratégie générale arrêtée pour l'Union européenne, au moment où la révision du règlement européen sur l'étiquetage de toutes les denrées alimentaires (Food Information for Consumers) est en cours » appuie le communiqué.
Pour les producteurs de vin, la stratégie consiste à obtenir des autorités la reconnaissance d’un statut particulier pour le vin ou les alcools du terroir. « L'AREV partage la position des ministres de l'Agriculture d'un grand nombre de pays européens. Comme l'a déclaré le ministre italien de l'Agriculture, Francesco Lollobrigida, la mesure « ne vise pas à protéger la santé mais à influencer les marchés (...) en étiquetant le vin « malsain », on oriente la consommation vers les alcools forts qui sont objectivement plus nocifs ». Il y a donc un risque de tromper « le consommateur » qui sera « ainsi convaincu que le vin est aussi mauvais que le whisky » », plaide le lobby.
Le lobby viticole, qui défend habituellement les particularités culturelles, semble découvrir que dans les pays sans engouement autour du vin l’aspect sanitaire prime. « Ce consentement tacite de la Commission, avec sa décision de ne pas émettre de notification, donne le feu vert à l'Irlande pour aller vers une réglementation nationale, qui progresse et dont la prochaine étape, dans les prochaines semaines, sera la notification à l'OMC de cette intention, car cela constitue également un obstacle au commerce international. Face à ce constat, l'AREV souhaite une position encore plus claire de la Commission européenne pour défendre la stratégie générale arrêtée pour l'Union européenne, au moment où la révision du règlement européen sur l'étiquetage de toutes les denrées alimentaires (Food Information for Consumers) est en cours » appuie le communiqué.
Pour les producteurs de vin, la stratégie consiste à obtenir des autorités la reconnaissance d’un statut particulier pour le vin ou les alcools du terroir. « L'AREV partage la position des ministres de l'Agriculture d'un grand nombre de pays européens. Comme l'a déclaré le ministre italien de l'Agriculture, Francesco Lollobrigida, la mesure « ne vise pas à protéger la santé mais à influencer les marchés (...) en étiquetant le vin « malsain », on oriente la consommation vers les alcools forts qui sont objectivement plus nocifs ». Il y a donc un risque de tromper « le consommateur » qui sera « ainsi convaincu que le vin est aussi mauvais que le whisky » », plaide le lobby.