7,3 milliards d’euros de pertes accumulées à la fin du premier semestre 2020. « Jamais dans son histoire, le constructeur n’avait enregistré un résultat aussi catastrophique. Certes, l’impact de la crise engendrée par la situation sanitaire mondiale – le manque à gagner imputable au Covid-19 est évalué à 1,8 milliard d’euros – mais aussi la contribution négative de son partenaire Nissan, qui atteint 4,8 milliards d’euros, ont fortement contribué à plomber les comptes de ce semestre catastrophique » écrit Le Monde.
Par communique le groupe assure que « l’essentiel de la perte » est causé par la crise sanitaire, force est de constater que même pour le secteur automobile, ce résultat est catastrophique. Le nouveau directeur général de Renault, Luca De Meo n’a de son côté pas tout mis sur le dos de la crise. « « Je suis convaincu que nous avons touché le point bas d’une phase négative qui a commencé il y a plusieurs années » a-t-il expliqué. Ajoutant qu’il voulait changer de stratégie en laissant de côté la culture du nombre de vente pour un fonctionnement plus rentable.
« Au premier semestre 2019, Renault affichait un bénéfice net de 790 millions d’euros, mais l’année s’était achevée sur une perte de 141 millions d’euros, la première depuis dix ans. Cette fois, le résultat négatif dépasse 7 milliards pour le seul premier semestre » poursuit Le Monde. Pire, les dirigeants du groupe ont expliqué qu’aucune prévision des pertes globales de 2020 n’allait être communiquée.
« Tous les signaux sont au rouge. Sur les six premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires a reculé de 34,3 %, à 18,4 milliards d’euros et la marge opérationnelle, positive de 1,7 milliard au premier semestre 2019, devient fortement négative (à − 1,2 milliard). A travers ses comptes semestriels, Renault passe en revue les vents contraires qu’il lui faut affronter. La crise sanitaire, qui lui a coûté 1,8 milliard, les dépréciations d’actifs (445 millions d’euros) qui prennent en compte la révision à la baisse de ses ventes mais aussi 153 millions d’euros de moins-value liée à la cession des parts de Renault dans sa filiale Dongfeng Motor Corporation. Le résultat de la brutale réduction de voilure décidée sur le marché chinois, où ne seront plus produits que des véhicules électriques et utilitaires. »
Par communique le groupe assure que « l’essentiel de la perte » est causé par la crise sanitaire, force est de constater que même pour le secteur automobile, ce résultat est catastrophique. Le nouveau directeur général de Renault, Luca De Meo n’a de son côté pas tout mis sur le dos de la crise. « « Je suis convaincu que nous avons touché le point bas d’une phase négative qui a commencé il y a plusieurs années » a-t-il expliqué. Ajoutant qu’il voulait changer de stratégie en laissant de côté la culture du nombre de vente pour un fonctionnement plus rentable.
« Au premier semestre 2019, Renault affichait un bénéfice net de 790 millions d’euros, mais l’année s’était achevée sur une perte de 141 millions d’euros, la première depuis dix ans. Cette fois, le résultat négatif dépasse 7 milliards pour le seul premier semestre » poursuit Le Monde. Pire, les dirigeants du groupe ont expliqué qu’aucune prévision des pertes globales de 2020 n’allait être communiquée.
« Tous les signaux sont au rouge. Sur les six premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires a reculé de 34,3 %, à 18,4 milliards d’euros et la marge opérationnelle, positive de 1,7 milliard au premier semestre 2019, devient fortement négative (à − 1,2 milliard). A travers ses comptes semestriels, Renault passe en revue les vents contraires qu’il lui faut affronter. La crise sanitaire, qui lui a coûté 1,8 milliard, les dépréciations d’actifs (445 millions d’euros) qui prennent en compte la révision à la baisse de ses ventes mais aussi 153 millions d’euros de moins-value liée à la cession des parts de Renault dans sa filiale Dongfeng Motor Corporation. Le résultat de la brutale réduction de voilure décidée sur le marché chinois, où ne seront plus produits que des véhicules électriques et utilitaires. »