Les licornes licencient, et rien ne va plus. « En quelques jours les annonces de levées de fonds records ont été remplacé par des plans de licenciement dans le petit monde des startups de poids, les licornes. Au point de parler de mini-crash. Prenez le suédois Klarna, géant tout beau tout neuf du paiement fractionné. Et bien Klarna va licencier 10% de ses effectifs, soit environ 500 personnes, en Europe et aux États-Unis. La raison ? Le retournement de conjoncture économique, qui a fait chuter sa valorisation. Pourtant la société, qui a levé 1,6 milliard de dollars en 2021, est un leader de cette nouvelle activité en passe de concurrencer le monde traditionnel du crédit à la consommation » rapporte Zdnet.
Le site spécialise explique que cette crise des startups qui ont muté par le fait que ces sociétés ont besoin de grandir en augmentant leur capital avec du crédit. Or le crédit est devenu cher. « Les banques centrales ferment les robinets de l'argent gratuit, et la chute des bourses, à commencer par le Nasdaq, entraîne un recul des capitalisations des acteurs de la tech. Les acteurs du crédit ne sont pas les seuls a toucher le fond, à défaut d'en lever. Un double effet Kiss Cool qui pilonne tout particulièrement les entreprises du secteur du BNPL, pour buy now pay later. Sebastian Siemiatkowski, le big boss de Klarna, reconnaît dans un courrier envoyé à ses employés que le monde de mai 2022 est très très différent de celui de novembre 2021, moment où la stratégie de développement de Klarna avait été échafaudé » ajoute l’article.
D’autres startups sont concernées par des vastes plans de licenciements. Plus largement, analyse Zdnet, c’est la remise en question de la croissance des startups qui est à l’origine de cette secousse qui met à bas le fantasme d’une économie startupisée en croissance permanente.