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Plan social : Ford annonce la suppression de 10% des ses effectifs mondiaux




Mardi 21 Mai 2019


7 000 suppression de postes ont été annoncées par Ford d’ici le mois d’aout. Sans en dire plus sur les pays et les zones principalement concernées, la marque américaine est décidée à atteindre cet objectif par des départs volontaires ou licenciements.



Creative Commons - Pixabay
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Les 850 emplois de Blanquefort en France ne sont qu’une partie d’un vaste plan social. Ford vient en effet d’annoncer que 7 000 postes seront supprimés dans le monde entier, soit 10% de ses effectifs globaux. Le plan est conçu pour répondre aux baisses des ventes principalement aux Etats-Unis. « Le constructeur automobile américain n’a pas donné le détail des coupes par région, ni par métier. On sait cependant qu’il compte réduire les fonctions d’encadrement de 20%. "Ce qui devrait conduire à des économies annuelles d’environ 600 millions de dollars", indique une porte-parole qui précise que ces coupes devaient être un mélange de départs volontaires et de licenciements secs. Environ 800 emplois doivent être supprimés en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique), dont 500 dès cette semaine, a précisé la porte-parole. Ce qui s’ajoutera aux quelque 1500 employés ayant quitté le groupe ces derniers mois dans cette région via un plan de départs volontaires » précise le quotidien régional Sud Ouest.

La porte-parole du groupe a assuré que « Pour l’instant, nous n’avons pas encore de détails précis pour chacune de ces régions (…) parce que la restructuration est en cours mais nous pouvons dire qu’elle devrait être finalisée d’ici la fin du mois d’août. » Outre l’Amérique du Nord et l’Europe, la Chine et l’Amérique du Sud devraient être concernés.

Pour les observateurs du secteur automobile, l’annonce n’est pas une surprise. A la fin de l’année 2018, le patron du groupe, Jim Hackett, avait annoncé une restructuration avec 11 milliards de  dollars d’économie visées pour que le groupe soit plus adaptée à sa situation commerciale. « Le constructeur  veut en effet retrouver le peloton de tête dans la transformation en cours du secteur automobile sous l’effet de l’explosion de l’auto-partage, du covoiturage et surtout du développement de la voiture autonome et de l’accélération vers l’électrique.  Ces deux dernières technologies, très coûteuses, demandent soit de nouvelles usines soit une modernisation complète de celles existantes » analyse Sud Ouest.

Joseph Martin




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