Le Qatar veut faire cavalier seul dans le domaine pétrolier. Le petit émirat de 2,6 millions d’habitants vient d’annoncer qu’il allait quitter l’OPEP en janvier 2019. Le nouveau ministre de l’Energie du pays, Saad Sherida Al-Kaabi, n’a pas trainé pour annoncer une décision historique. Le pays est en effet membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole depuis 1961. « Cette décision résulte d’une réflexion sur les moyens de renforcer le profil international du Qatar et de préparer sa stratégie de long terme, largement axée sur l’industrie gazière, a expliqué M. Al-Kaabi. Le richissime émirat, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, est l’un des plus petits producteurs de l’OPEP et son influence y est limitée » contextualise Le Monde .
L’annonce ne change pas grand-chose aux rapports de forces tendus qui traversent l’OPEP. Ls 6 et 7 décembre prochains, une réunion au sommet est prévue au siège de l’organisation à Vienne. Les pays représentés vont chercher à négocier un accord pour faire baisser la production mondiale et ainsi faire monter les prix. « Les prix de l’or noir ont chuté de plus d’un quart depuis le début d’octobre, lorsqu’ils avaient atteint leur plus haut niveau en quatre ans. Doha a assuré cependant qu’il continuerait de respecter ses engagements, comme les autres pays qui ne font pas partie de l’OPEP » appuie le quotidien français.
Doha a beau assurer que la décision est d’ordre stratégique et non politique, la rudesse de l’opposition avec l’Arabie Saoudite depuis plus d’un an est évidemment en toile de fond. En juin 2017, l’Arabie Saoudite a ainsi mobilisé les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et le Bahreïn dans une mise au ban du Qatar. Une situation tendue qui pousse le petit pays à innover pour tenir bon dans un environnement hostile. A ce titre, l’OPEP où l’Arabie est l’un des membres les plus influents était un terrain où toute ambition personnelle était perdue d’avance pour le Qatar. Une sortie en fanfare est don éminemment politique.
L’annonce ne change pas grand-chose aux rapports de forces tendus qui traversent l’OPEP. Ls 6 et 7 décembre prochains, une réunion au sommet est prévue au siège de l’organisation à Vienne. Les pays représentés vont chercher à négocier un accord pour faire baisser la production mondiale et ainsi faire monter les prix. « Les prix de l’or noir ont chuté de plus d’un quart depuis le début d’octobre, lorsqu’ils avaient atteint leur plus haut niveau en quatre ans. Doha a assuré cependant qu’il continuerait de respecter ses engagements, comme les autres pays qui ne font pas partie de l’OPEP » appuie le quotidien français.
Doha a beau assurer que la décision est d’ordre stratégique et non politique, la rudesse de l’opposition avec l’Arabie Saoudite depuis plus d’un an est évidemment en toile de fond. En juin 2017, l’Arabie Saoudite a ainsi mobilisé les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et le Bahreïn dans une mise au ban du Qatar. Une situation tendue qui pousse le petit pays à innover pour tenir bon dans un environnement hostile. A ce titre, l’OPEP où l’Arabie est l’un des membres les plus influents était un terrain où toute ambition personnelle était perdue d’avance pour le Qatar. Une sortie en fanfare est don éminemment politique.