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Pétrole : l’Agence internationale de l’énergie s’inquiète des conséquences de baisse de production




Mercredi 13 Septembre 2023


Pour le moment, la conséquence principale de la baisse de production s’observe sur le prix du baril. Mais pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il y a un risque de pénurie.



Creative Commons - Pexels
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« L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit une "importante pénurie de l'offre" de pétrole au 4e trimestre 2023 après l'annonce début septembre de la prolongation des coupes dans les productions et les exportations russes et saoudiennes, mercredi 13 septembre dans son rapport mensuel. Ces coupes devraient se traduire par "un déficit substantiel" d'un million de barils par jour pour les pays de l'OPEP+, "augmentant le risque" de "volatilité" sur les marchés, analyse l'AIE. "Les réductions de production des membres de l'OPEP+ de plus de 2,5 mb/j depuis début 2023 ont jusqu'à présent été compensées par une offre plus élevée de la part des producteurs extérieurs à l'alliance", note-t-elle cependant », rapporte l’Agence France presse.

Le Brésil, les États-Unis et l’Iran ont augmenté leur production jusqu’à aout, mais l’annonce par l’Arabie Saoudite du lancement d’un mouvement de diminution de la production à partir de septembre. « Dès août, l'AIE avait prévenu d'un nouveau record de la demande mondiale de pétrole, avec une augmentation de 2,2 millions de barils par jour" par rapport à 2022 "pour atteindre 102,2 mb/j en 2023. L'agence a maintenu cette prévision dans son rapport, tirée par le retour de la consommation chinoise, les carburants d'avions et la pétrochimie, une tendance qui devrait se poursuivre en 2024, en dépit d'un ralentissement de la croissance de la demande. Ces prévisions de l'AIE font écho au rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publié lundi : l'Opep a ainsi estimé qu'au quatrième trimestre, la demande pourrait dépasser l'offre de brut de 3,3 millions de barils, ce qui serait une première depuis 16 ans. L'annonce de l'Opep a logiquement fait flamber lundi les cours sur les marchés : en séance, les deux références de l'or noir sont montées à leur plus haut niveau depuis novembre », ajoute l’agence de presse. 

Joseph Martin

Dans cet article : AIE, pétrole, énergie



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