Si tous les postes à pourvoir l’étaient le niveau de chômage ne serait surement pas le même. C’est tout le paradoxe de la France. Avec un niveau de chômage élevé – même après la petite baisse de 2019 – beaucoup d’annonces ne trouvent jamais de candidat. « Certes, le problème n’est pas nouveau : en 2019, selon l’enquête « Besoins de main-d’œuvre » de Pôle emploi, les entreprises jugeaient que 50,1 % de leurs projets de recrutement étaient difficiles à faire aboutir, contre 44,4 % en 2018. Mais près de douze mois plus tard, il semble avoir encore gagné en acuité. « Les difficultés de recrutement demeurent le principal frein à l’activité des PME et s’affichent en progression ce trimestre, comme sur un an », constate une enquête réalisée par Bpifrance Le Lab avec l’institut Rexecode auprès des patrons de PME et publiées jeudi 27 février » rapporte Le Monde .
Le quotidien a interrogé des acteurs du bâtiment qui font tous le même constat. Faute de poste pourvus, ils renoncent à des chantiers qui pourtant créraient de la richesse pour notre pays. « Comment expliquer ce décalage croissant entre l’offre de travail et la demande des recruteurs ? Sur un marché des cadres en pleine effervescence – près de 150 000 postes ont été créés en 2018 et 2019, selon l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) – « la transformation digitale et l’évolution technologique impliquent un changement des compétences attendues dans nombre de secteurs », relève Khalil Aït-Mouloud, responsable du pôle enquête de rémunération du cabinet de conseil Willis Towers Watson France. Banques, assurances, entreprises de distribution en ligne, notamment, se disputent des experts de la data, de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité » appuie le quotidien français.
Le problème s’articule finalement en deux grandes causes. D’abord le manque d’attrait de certaines professions aux rémunérations et conditions de travail difficiles. Puis la déconnexion entre les formations dans les cycles supérieurs et les besoins du marché du travail.
Le quotidien a interrogé des acteurs du bâtiment qui font tous le même constat. Faute de poste pourvus, ils renoncent à des chantiers qui pourtant créraient de la richesse pour notre pays. « Comment expliquer ce décalage croissant entre l’offre de travail et la demande des recruteurs ? Sur un marché des cadres en pleine effervescence – près de 150 000 postes ont été créés en 2018 et 2019, selon l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) – « la transformation digitale et l’évolution technologique impliquent un changement des compétences attendues dans nombre de secteurs », relève Khalil Aït-Mouloud, responsable du pôle enquête de rémunération du cabinet de conseil Willis Towers Watson France. Banques, assurances, entreprises de distribution en ligne, notamment, se disputent des experts de la data, de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité » appuie le quotidien français.
Le problème s’articule finalement en deux grandes causes. D’abord le manque d’attrait de certaines professions aux rémunérations et conditions de travail difficiles. Puis la déconnexion entre les formations dans les cycles supérieurs et les besoins du marché du travail.