L’augmentation annuelle basée sur l’inflation ne suffisait pas. En plus de cette traditionnelle augmentation, une hausse supplémentaire va être appliquée pour financer un programme de travaux de 700 millions d’euros. D’après les premières estimations il devrait s’agir d’une hausse supplémentaire située entre 0,1% et 0,39% justifiées par des travaux sur des autoroutes concédées. « Les travaux en question concernent 23 bretelles d’autoroutes, ainsi que "des aménagements pour la réduction de l’empreinte environnementale" (ouvrages de franchissement de la faune, traitement des eaux de ruissellement, etc.) et l’aménagement de 4 500 places de parkings de covoiturage. Deux avenants ont été publiés au Journal officiel en date du 8 novembre, mettant à jour les conventions passées entre l’État et les sociétés d’autoroutes ASF et Escota (Vinci Autoroutes) d’une part, APRR et Area (Eiffage) d’autre part » rapporte Sud Ouest.
Tant que les hausses prévues en fonction de l’inflation ne sont pas connues, il est impossible d’avoir un ordre d’idée du résultat pour les automobilistes avec des nouveaux tarifs prévus pour février 2019. « Dans l’avenant concernant ASF et Escota, il est stipulé que pour pour les exercices 2019 à 2021, "la hausse annuelle des tarifs de péages applicable aux véhicules de la classe 1 est égale à 70% du taux d’évolution des prix à la consommation (hors tabac), majoré d’une hausse spécifique annuelle de 0,146%" pour ASF et de 0,215% pour Escota. Pour APRR et Area, ces hausses seront de "+0,198%" pour le premier concessionnaire et "+0,389%" pour le second. En août dernier, de premiers avenants étaient parus au JO pour les autres sociétés, Sanef et SAPN (Abertis), ainsi que Cofiroute (Vinci Autoroutes), autorisant des hausses comprises entre 0,1% et 0,2% » précise néanmoins le quotidien local. Des annonces qui sont mal reçues par les associations et représentants des usagers alors que les contrats de cession de l’Etat aux grands groupes ( et les marges de ces derniers) sont régulièrement montrées du doigt.
Tant que les hausses prévues en fonction de l’inflation ne sont pas connues, il est impossible d’avoir un ordre d’idée du résultat pour les automobilistes avec des nouveaux tarifs prévus pour février 2019. « Dans l’avenant concernant ASF et Escota, il est stipulé que pour pour les exercices 2019 à 2021, "la hausse annuelle des tarifs de péages applicable aux véhicules de la classe 1 est égale à 70% du taux d’évolution des prix à la consommation (hors tabac), majoré d’une hausse spécifique annuelle de 0,146%" pour ASF et de 0,215% pour Escota. Pour APRR et Area, ces hausses seront de "+0,198%" pour le premier concessionnaire et "+0,389%" pour le second. En août dernier, de premiers avenants étaient parus au JO pour les autres sociétés, Sanef et SAPN (Abertis), ainsi que Cofiroute (Vinci Autoroutes), autorisant des hausses comprises entre 0,1% et 0,2% » précise néanmoins le quotidien local. Des annonces qui sont mal reçues par les associations et représentants des usagers alors que les contrats de cession de l’Etat aux grands groupes ( et les marges de ces derniers) sont régulièrement montrées du doigt.