La pénurie de logement et l’explosion des locations de meublés touristiques sont les deux faces d’un même problème pour la ville de Paris. Confronté depuis des années au casse-tête que représente les locations par des particuliers, la capitale cherche à expérimenter une régulation plus stricte. « Dans un vœu qui sera présenté mardi 13 avril au Conseil de Paris, la Mairie de Paris veut étudier la faisabilité de quotas de meublés touristiques, voire leur interdiction, « dans les zones tendues » de la capitale. Selon ce texte, l’exécutif parisien souhaite « expérimenter, en lien avec l’Etat, un système de quotas ou d’interdictions par rue ou par quartier dans les zones tendues de Paris ». Ce texte reprend l’une des propositions issues de la consultation de vingt-six citoyens, tirés au sort, menée entre janvier et février. Cet « avis citoyen » s’inspire de l’exemple de Barcelone, ville pionnière dans la régulation des plates-formes de location, comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel-HomeAway, et vise des quartiers très prisés des touristes, comme le centre de Paris, le Marais ou Montmartre, et confrontés à une pénurie de logements » explique Le Monde.
Dans un premier temps la mairie assure qu’il s’agira d’abord d’une étude, conscient que des restrictions devront s’articuler dans un cadre législatif particulier. Une précaution qui démontre l’expérience de la ville face aux arguments et aux levées de boucliers des plateformes de location, Airbnb en tête. « « La mise en place de quotas pour les locations saisonnières serait illégale », a réagi Airbnb, qui rappelle que « les municipalités n’ont pas les compétences légales pour mettre en place ce type de mesures, discriminatoires pour les locations saisonnières ». « La grande majorité des hôtes sur Airbnb sont des habitants qui louent occasionnellement leur propre logement », souligne le site, selon lequel 95 % des logements entiers proposés sur la plate-forme ont été loués en 2020 moins de cent vingt jours, plafond autorisé pour les résidences principales » rapporte le quotidien.
Pour l’heure c’est la seule limite. Un appartement ne peut pas être loué plus de 120 jours par an sans avoir changé de statut d’usage. Une disposition qui a déjà pour objectif de lutter contre la disparition de biens du marché du logement.
Dans un premier temps la mairie assure qu’il s’agira d’abord d’une étude, conscient que des restrictions devront s’articuler dans un cadre législatif particulier. Une précaution qui démontre l’expérience de la ville face aux arguments et aux levées de boucliers des plateformes de location, Airbnb en tête. « « La mise en place de quotas pour les locations saisonnières serait illégale », a réagi Airbnb, qui rappelle que « les municipalités n’ont pas les compétences légales pour mettre en place ce type de mesures, discriminatoires pour les locations saisonnières ». « La grande majorité des hôtes sur Airbnb sont des habitants qui louent occasionnellement leur propre logement », souligne le site, selon lequel 95 % des logements entiers proposés sur la plate-forme ont été loués en 2020 moins de cent vingt jours, plafond autorisé pour les résidences principales » rapporte le quotidien.
Pour l’heure c’est la seule limite. Un appartement ne peut pas être loué plus de 120 jours par an sans avoir changé de statut d’usage. Une disposition qui a déjà pour objectif de lutter contre la disparition de biens du marché du logement.