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Paiement fractionné : retour en puissance de ce coup de pouce à la consommation




Mardi 25 Janvier 2022


Dans un long article dédié à ce sujet, le site « Les Numériques » montre comment le paiement en plusieurs fois est de plus en plus proposé par les start up et les commerçants. Une pratique alléchante mais aussi problématique pour des questions de surendettement.



Creative Commons - Pixabay
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Payer en plusieurs fois donne l’illusion d’avoir les moyens. Et c’est bien tout l’attrait et les limites de ce procédé commercial. Dans un long article, le site Les Numériques montre comment cette proposition incitative fait un retour en force à la faveur de la situation sanitaire. Car en parallèle de l’explosion des ventes en ligne, les offres attirantes ont aussi augmenté pour tenter de compenser les pertes des transactions classiques. « Le marché mondial du paiement fractionné a ainsi quadruplé entre 2018 et 2020 pour atteindre 80 milliards de dollars, selon le cabinet Kaleido Intelligence . Il pourrait encore tripler d'ici 2025 pour s'établir à 250 milliards. Au niveau des transactions réalisées en buy now, pay later, leur valeur aurait augmenté de 292 % entre 2018 et 2020. À titre d'exemple, Klarna, leader du secteur, a réalisé 53 milliards de dollars de ventes en 2020, en hausse de 46 % d'une année sur l'autre, tandis qu'Afterpay a doublé les siennes en 2019 pour atteindre 11,1 milliards en 2020 » explique ainsi l’article.
L’an dernier, près d’un tiers des Français ont opté pour cette méthode de paiment contre un quart en 2020, explique OpinionWay. « Si les consommateurs nationaux se tournent de plus en plus vers cette nouvelle méthode de paiement, les marchands sont pour l’heure un peu plus timides pour l’adopter. D’après Payments Europe, seuls 12 % des commerçants français acceptent une solution de paiement différé, bien loin de la moyenne européenne (23 %) et de pays comme la Pologne ou la Suède (près de 40 %). Si les commerçants tricolores sont encore loin de la plupart de leurs homologues européens sur le paiement fractionné, cela n’empêche pas des start-up françaises, comme Alma qui a levé 49 millions d’euros il y a un an, de se lancer dans l’aventure » lit-on plus loin.
Lire ici en intégralité l’article du site Les Numériques

Joseph Martin




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