Photo : Laurent Vincenti
Au cours des dernières semaines, l’ensemble des gestionnaires de Peugeot PSA est mobilisé au sujet de la recapitalisation du groupe. Pour financer ses projets, le constructeur automobile s’est mis en tête de trouver 3 milliards d’euros. Des fonds dont la future provenance commence à s’éclaircir et qui pourraient être trouvés auprès de deux sources différentes.
D’après certaines informations, les administrateurs de PSA auraient en effet validé dimanche 19 janvier un plan de recapitalisation qui prévoit, d’une part, une levée de 1,5 milliard d’euros via la participation égale du constructeur automobile chinois Dongfeng et de l’État français, et d’autre part la levée d’une somme équivalente sur le marché complémentaire.
En investissant chacun 750 millions d’euros au capital de PSA, Dongfeng et l’État français se verrait en possession de 14 % du capital du constructeur français. C’est en somme ce qui confère son caractère exceptionnel à ce plan de recapitalisation, car il porte ces deux actionnaires au même niveau de participation que la famille Peugeot, actionnaire principal historique du groupe, qui, de toute évidence, devrait augmenter son investissement dans l’entreprise pour en conserver, elle aussi, 14 % des parts.
À l’issue d’un tel scénario, l’histoire de PSA s’inscrirait donc dans le cadre d’une gouvernance tripartite. Compte tenu des ambitions de PSA sur le marché chinois, où la prise de participations croisées reste bien souvent un prérequis, avec la création de joint-venture, pour pénétrer le marché, a en effet de fortes chances de se réaliser. Il reviendra donc vraisemblablement à Carlos Tavares, successeur de Philippe Varin à la tête de PSA, de tirer le meilleur parti de ce rapprochement avec ces nouveaux poids lourds dans l’actionnariat de l’entreprise.
Mais ces modalités doivent encore être officialisées, car elles sont loin de satisfaire tout le monde au sommet de PSA. À commencer par Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance du groupe, qui selon les sources citées par Le Figaro, a pour souci directeur de préserver le statut prépondérant de la famille Peugeot dans la composition de l’actionnariat du groupe.
D’après certaines informations, les administrateurs de PSA auraient en effet validé dimanche 19 janvier un plan de recapitalisation qui prévoit, d’une part, une levée de 1,5 milliard d’euros via la participation égale du constructeur automobile chinois Dongfeng et de l’État français, et d’autre part la levée d’une somme équivalente sur le marché complémentaire.
En investissant chacun 750 millions d’euros au capital de PSA, Dongfeng et l’État français se verrait en possession de 14 % du capital du constructeur français. C’est en somme ce qui confère son caractère exceptionnel à ce plan de recapitalisation, car il porte ces deux actionnaires au même niveau de participation que la famille Peugeot, actionnaire principal historique du groupe, qui, de toute évidence, devrait augmenter son investissement dans l’entreprise pour en conserver, elle aussi, 14 % des parts.
À l’issue d’un tel scénario, l’histoire de PSA s’inscrirait donc dans le cadre d’une gouvernance tripartite. Compte tenu des ambitions de PSA sur le marché chinois, où la prise de participations croisées reste bien souvent un prérequis, avec la création de joint-venture, pour pénétrer le marché, a en effet de fortes chances de se réaliser. Il reviendra donc vraisemblablement à Carlos Tavares, successeur de Philippe Varin à la tête de PSA, de tirer le meilleur parti de ce rapprochement avec ces nouveaux poids lourds dans l’actionnariat de l’entreprise.
Mais ces modalités doivent encore être officialisées, car elles sont loin de satisfaire tout le monde au sommet de PSA. À commencer par Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance du groupe, qui selon les sources citées par Le Figaro, a pour souci directeur de préserver le statut prépondérant de la famille Peugeot dans la composition de l’actionnariat du groupe.