Jeudi 26 juin, PSA Peugeot Citroën a rendu public la signature d’un accord avec ses syndicats. Il prévoit un cadre pour la limitation des effectifs du groupe qui se retrouve de nouveau en situation de surcapacité dans plusieurs des ses branches. Déjà en 2012 un plan social concernant 8 000 personnes avait été lancé pour les mêmes raisons. En une dizaine d’année, la production en France a en effet été divisée par deux.
« Pour les mobilités externes, de nouvelles mesures incitatives sont mises en place » explique le communiqué de la société qui veut éviter les licenciements quand cela est possible. Plus loin, les auteurs assurent que grâce à l’accord « les salariés positionnés sur une fonction sensible peuvent concrétiser leur projet professionnel en dehors du groupe en bénéficiant de l'indemnité conventionnelle de licenciement auquel le groupe ajoute à présent six mois de salaire. » Ces salariés, qui représenteraient environ 23% des effectifs, voient ainsi ce complément de salaire doubler puisque jusqu’ici il était de trois mois. Par ailleurs, « si l'employeur l'accepte, le salarié peut aussi opter pour une mobilité externe provisoire, avec une possibilité de rejoindre PSA dans les deux ans si son projet n'aboutit pas » détaille La Tribune.
« Pour les mobilités externes, de nouvelles mesures incitatives sont mises en place » explique le communiqué de la société qui veut éviter les licenciements quand cela est possible. Plus loin, les auteurs assurent que grâce à l’accord « les salariés positionnés sur une fonction sensible peuvent concrétiser leur projet professionnel en dehors du groupe en bénéficiant de l'indemnité conventionnelle de licenciement auquel le groupe ajoute à présent six mois de salaire. » Ces salariés, qui représenteraient environ 23% des effectifs, voient ainsi ce complément de salaire doubler puisque jusqu’ici il était de trois mois. Par ailleurs, « si l'employeur l'accepte, le salarié peut aussi opter pour une mobilité externe provisoire, avec une possibilité de rejoindre PSA dans les deux ans si son projet n'aboutit pas » détaille La Tribune.
Adaptations à la situation commerciale
Le groupe a choisi de se mettre d’accord avec les syndicats pour éviter un conflit avec ses salariés. La situation commerciale de la société étant très fragile, la direction veut rééquilibrer la répartition des rôles en mettant plus l’accent sur les métiers hors production. Ainsi, « les métiers dits "en tension" (17% des effectifs) devraient au contraire voir leurs effectifs augmenter à terme (numérique, relation clientèle, comptabilité, planification et systèmes produits et télécoms) » continue le journal économique. À ce titre, la mutation du groupe n’a rien d’exceptionnelle et est même symbolique de la poursuite du phénomène de désindustrialisation qui touche le pays.