Un marché instable
Le siège d'Optic 2000, à Clamart (DR)
2014 a encore été une année difficile pour les acteurs du marché de l’optique : le volume d’affaires s’est contracté et a reculé de 1,7 % par rapport à 2013, selon les données communiquées par le groupe GfK. Il faut dire que l’environnement est toujours plus concurrentiel avec l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché tels que les pure-players.
Cette érosion rend compte des mutations d’un secteur en proie à une forte pression législative. En effet, l’heure est à la refonte de l’environnement règlementaire et l’impact est grand pour l’ensemble des réseaux d’opticiens et d’audioprothésistes, notamment en matière de remboursement des frais optiques (lois Leroux et sur le financement de la Sécurité Sociale). Il s’agit également, pour les acteurs du marché, de composer avec la libéralisation permise par la Loi Hamon, comme la vente de lentilles de contact et de lunettes sur internet.
Cette érosion rend compte des mutations d’un secteur en proie à une forte pression législative. En effet, l’heure est à la refonte de l’environnement règlementaire et l’impact est grand pour l’ensemble des réseaux d’opticiens et d’audioprothésistes, notamment en matière de remboursement des frais optiques (lois Leroux et sur le financement de la Sécurité Sociale). Il s’agit également, pour les acteurs du marché, de composer avec la libéralisation permise par la Loi Hamon, comme la vente de lentilles de contact et de lunettes sur internet.
La croissance au rendez-vous pour les sociétés du groupe
Dans ce contexte très particulier, le GIE Audioptic, rassemblant Optic 2000, Lissac, Audio 2000 et Optic 2000 Suisse, affiche des résultats en hausse. En effet, avec ses 2 259 points de vente au total (+2,07 % par rapport à 2013), le groupe enregistre un chiffre d’affaires de 461 millions d’euros HT en 2014. Il s’agit d’une progression de 1,07 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse trouve notamment sa source dans l’intégration au sein du réseau de COI Synoptis, avec lequel Audioptic a passé un accord en 2013. La part de marché du groupe atteint ainsi 13 % en 2014.
Avec un chiffre d’affaire en hausse de 1,33 %, l’enseigne Optic 2000 creuse l’écart avec les autres acteurs du marché : les performances par magasin sont supérieures de 193 K€ à la moyenne réalisée par les autres enseignes, toutes confondues (sources GfK). Les 216 magasins Lissac ont réalisé pour leur part un volume d’affaires de 119 millions d’euros TTC. Le groupe s’appuie également sur l’un des leaders dans le secteur de l’audiologie, avec Audio 2000 : le chiffre d’affaires par magasin d’Audio 2000 est en progression de 5,6 %, pour un chiffre d’affaires global de 42 millions d’euros TTC.
Avec un chiffre d’affaire en hausse de 1,33 %, l’enseigne Optic 2000 creuse l’écart avec les autres acteurs du marché : les performances par magasin sont supérieures de 193 K€ à la moyenne réalisée par les autres enseignes, toutes confondues (sources GfK). Les 216 magasins Lissac ont réalisé pour leur part un volume d’affaires de 119 millions d’euros TTC. Le groupe s’appuie également sur l’un des leaders dans le secteur de l’audiologie, avec Audio 2000 : le chiffre d’affaires par magasin d’Audio 2000 est en progression de 5,6 %, pour un chiffre d’affaires global de 42 millions d’euros TTC.
Une stratégie récompensée
Ces performances sont le fruit d’un positionnement que le groupe défend depuis de nombreuses années. En effet, lors de la présentation des résultats, Yves Guénin, le secrétaire général du groupe Optic 2000, rappelait les valeurs défendues par le modèle coopératif : il s’agit, selon ses termes, de mettre « l’humain au cœur des actions du groupe ». Et si celui-ci résiste en dépit de conditions de marché sous pression concurrentielle et tarifaire, c’est précisément parce qu’il déploie une stratégie de volume fondée sur la proximité, la qualité et des prix négociés, visant ainsi à offrir un accès aux soins visuels le plus large possible.
Une stratégie pour autant « incompatible avec la possibilité de développer un réseau d’enseigne low cost », précise Yves Guénin, qui s’était vigoureusement opposé à la possibilité offerte à de nouveaux entrants de vendre sur internet « des lunettes sans centrage, sans ajuster la longueur des branches, comme on fait chez soi ». Il s’était également vigoureusement battu contre la proposition de la Cour des Comptes visant à dérembourser les appareillages optiques, y voyant « un geste symbolique inquiétant, mais aussi une menace d'exclusion sociale supplémentaire pour les plus démunis ».
En effet, le groupe se pose depuis de nombreuses années comme un acteur engagé pour la santé des consommateurs, notamment grâce à des partenariats avec les complémentaires santé et grâce à sa contribution à la mise en place du Comité filière optique d’excellence, qui propose une approche globale des enjeux sanitaires et une synergie entre les différents acteurs du marché. A cette occasion, Yves Guénin avait notamment revendiqué la volonté « d’élever la qualité de la filière et des équipements, et d’homogénéiser le traitement des patients sur tout le territoire ».
Enfin, Optic 2000 a insisté sur le volet innovation qu’il décline au sein de ses différentes enseignes. Les outils digitaux font partie intégrante des « magasins connectés » Optic 2000. Chez Lissac, la tendance est à l’impression 3D. Elle permet d’investir le marché du sur-mesure et de résister face à la nouvelle donne du marché. Le groupe a annoncé vouloir poursuivre ses efforts et accentuer la digitalisation dans l’avenir, tout en refondant l’identité visuelle et les outils technologiques des magasins du groupe.
Fort de tous ces éléments, Optic 2000 compte augmenter d’au moins deux points ses parts de marché à l'horizon 2017.
Une stratégie pour autant « incompatible avec la possibilité de développer un réseau d’enseigne low cost », précise Yves Guénin, qui s’était vigoureusement opposé à la possibilité offerte à de nouveaux entrants de vendre sur internet « des lunettes sans centrage, sans ajuster la longueur des branches, comme on fait chez soi ». Il s’était également vigoureusement battu contre la proposition de la Cour des Comptes visant à dérembourser les appareillages optiques, y voyant « un geste symbolique inquiétant, mais aussi une menace d'exclusion sociale supplémentaire pour les plus démunis ».
En effet, le groupe se pose depuis de nombreuses années comme un acteur engagé pour la santé des consommateurs, notamment grâce à des partenariats avec les complémentaires santé et grâce à sa contribution à la mise en place du Comité filière optique d’excellence, qui propose une approche globale des enjeux sanitaires et une synergie entre les différents acteurs du marché. A cette occasion, Yves Guénin avait notamment revendiqué la volonté « d’élever la qualité de la filière et des équipements, et d’homogénéiser le traitement des patients sur tout le territoire ».
Enfin, Optic 2000 a insisté sur le volet innovation qu’il décline au sein de ses différentes enseignes. Les outils digitaux font partie intégrante des « magasins connectés » Optic 2000. Chez Lissac, la tendance est à l’impression 3D. Elle permet d’investir le marché du sur-mesure et de résister face à la nouvelle donne du marché. Le groupe a annoncé vouloir poursuivre ses efforts et accentuer la digitalisation dans l’avenir, tout en refondant l’identité visuelle et les outils technologiques des magasins du groupe.
Fort de tous ces éléments, Optic 2000 compte augmenter d’au moins deux points ses parts de marché à l'horizon 2017.