Des hausses de prix inédites
Depuis le 9 janvier 2025, les négociations annuelles entre les fournisseurs et les enseignes de la grande distribution occupent le devant de la scène. En cause, des demandes d’augmentations de prix allant jusqu’à des taux à deux chiffres, jugées disproportionnées par certains distributeurs.
Les industriels revendiquent des augmentations de prix oscillant entre 6 % et 24 %, selon les produits. Thierry Cotillard, président du groupe Les Mousquetaires (Intermarché), souligne que certaines grandes marques proposent des hausses « totalement déconnectées de la réalité économique ». Il cite l'exemple d’un fabricant de biscuits justifiant une hausse de 24 % sur un produit, alors que ses coûts de matières premières n’ont augmenté que de 12 %.
Les industriels revendiquent des augmentations de prix oscillant entre 6 % et 24 %, selon les produits. Thierry Cotillard, président du groupe Les Mousquetaires (Intermarché), souligne que certaines grandes marques proposent des hausses « totalement déconnectées de la réalité économique ». Il cite l'exemple d’un fabricant de biscuits justifiant une hausse de 24 % sur un produit, alors que ses coûts de matières premières n’ont augmenté que de 12 %.
Vers une confrontation avec les distributeurs
Face à ces demandes, les distributeurs annoncent des mesures fortes. Thierry Cotillard a déclaré que les Mousquetaires baisseraient les prix de 1 000 produits dès le 28 janvier 2025 en « prenant sur leurs marges ». Toutefois, des exceptions s’imposent pour certains produits comme le chocolat, le jus d’orange et le café, où les hausses sont inévitables.
Par ailleurs, certains acteurs comme Intermarché refusent d'utiliser des produits issus de pays tiers pour limiter les coûts cachés et soutenir l'économie locale. Ce positionnement s’accompagne d'une pression accrue sur les marques internationales.
Par ailleurs, certains acteurs comme Intermarché refusent d'utiliser des produits issus de pays tiers pour limiter les coûts cachés et soutenir l'économie locale. Ce positionnement s’accompagne d'une pression accrue sur les marques internationales.