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Une dette fiscale qui enrichit directement le patrimoine de l'Etat. Au musée d'Orsay, le ministre de la Culture a accueilli une oeuvre du peintre du XIXème siècle, Gustave Caillebote. Mais il ne s'agit pas d'une acquisition ou d'un don privé, mais d'une dation, c'est à dire une façon de régler une dette fiscale. Un particulier a ainsi négocié avec le ministère de l'Action et de comptes publics que sa dette soit réglée par le tableau "Paysage à Argenteuil" datée de 1889.
Une transaction originale qui a donnée des airs de conservateur de musée au ministère des impôts. "1887, Gustave Caillebotte s'installe définitivement au Petit-Gennevilliers (près de Paris), où il puise alors l'inspiration de ses oeuvres", explique le ministère de la Culture par communiqué. Et de préciser que "les régates, le jardinage et l'action publique au service de sa commune concurrencent parfois la pratique de la peinture : "Paysage à Argenteuil" appartient à cette dernière période de l'artiste, dominée par les paysages de plein air."
Par l'époque, son style et sa technique, Caillebotte est une référence des impressionnistes aux côtés de Monet, Sisley, Manet, Renoir ou Morisot. Comme ces peintres, il a suivi le mouvement en peignant beaucoup les bords de Seine. "Pour ce tableau, Caillebotte s'est placé sur une petite colline, un peu en hauteur, jouissant d'un point de vue surplombant tel qu'il les affectionne et dont il a tiré des effets spectaculaires dans ses scènes urbaines des années 1870. En un renversement de la hiérarchie et des règles de composition habituelles, deux arbres forment le motif principal, reléguant le village dans le lointain. Caillebotte oppose le désordre de la végétation au premier plan avec les champs qui s'étendent derrière les arbres (...) Caillebotte affiche ici sa fidélité aux lieux et préceptes du paysage impressionniste", précise le ministère de la Culture.
Paysage à Argenteuil est visible par le public au Musée d'Orsay depuis mi octobre et pour quelques semaines encore.
Une transaction originale qui a donnée des airs de conservateur de musée au ministère des impôts. "1887, Gustave Caillebotte s'installe définitivement au Petit-Gennevilliers (près de Paris), où il puise alors l'inspiration de ses oeuvres", explique le ministère de la Culture par communiqué. Et de préciser que "les régates, le jardinage et l'action publique au service de sa commune concurrencent parfois la pratique de la peinture : "Paysage à Argenteuil" appartient à cette dernière période de l'artiste, dominée par les paysages de plein air."
Par l'époque, son style et sa technique, Caillebotte est une référence des impressionnistes aux côtés de Monet, Sisley, Manet, Renoir ou Morisot. Comme ces peintres, il a suivi le mouvement en peignant beaucoup les bords de Seine. "Pour ce tableau, Caillebotte s'est placé sur une petite colline, un peu en hauteur, jouissant d'un point de vue surplombant tel qu'il les affectionne et dont il a tiré des effets spectaculaires dans ses scènes urbaines des années 1870. En un renversement de la hiérarchie et des règles de composition habituelles, deux arbres forment le motif principal, reléguant le village dans le lointain. Caillebotte oppose le désordre de la végétation au premier plan avec les champs qui s'étendent derrière les arbres (...) Caillebotte affiche ici sa fidélité aux lieux et préceptes du paysage impressionniste", précise le ministère de la Culture.
Paysage à Argenteuil est visible par le public au Musée d'Orsay depuis mi octobre et pour quelques semaines encore.
