Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
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Depuis le 1er janvier 2020, il y a eu plus de défaillances d’entreprises en Europe que sur l’ensemble de l’année 2009, celle d’après la crise financière. En se penchant sur quelques indicateurs clés, l’agence de notation Moody’s montre que l’année s’annonce comme unique en termes de défaillances de sociétés à l’échelle planétaire. « Leur nombre atteint son plus haut niveau depuis dix ans, selon l’agence de notation Moody’s. Sur les douze derniers mois, le taux de défaillances d’entreprises classées « spéculatives » (les plus risquées) est de 6,1 %, deux fois et demi de plus qu’en juillet 2019. Aux Etats-Unis, il atteint 8,4 %. Ces sociétés ne mettent pas nécessairement la clé sous la porte, une défaillance pouvant être une simple restructuration de dette ou une échéance de remboursement non honorée, mais leurs difficultés sont sérieuses » rapporte Le Monde .
Sans surprise, les entreprises sur le fil de l’équilibre ou à risque sont les premières à chuter à cause de la crise du Covid-19. Commerce, industrie, tourisme, pétrole sont les plus touchés. « Et ce n’est qu’un début. Jusqu’à présent, les entreprises ont été protégées par les mesures de soutien mises en place par les gouvernements. Le chômage partiel, dont bénéficient des dizaines de millions de personnes en Europe, permet aux sociétés de se mettre en hibernation sans trop perdre de trésorerie. Les Etats ont aussi multiplié les garanties de prêts, permettant aux entreprises un accès facile aux liquidités. Enfin, la fermeture des tribunaux de commerce offre des statistiques faussement positives, qui ne reflètent pas la santé réelle des sociétés. Ainsi en France, en mai, les défaillances d’entreprises étaient… en recul de 23,5 % sur douze mois » appuie le quotidien français.
Or, ces maintiens artificiels ne peuvent pas durer à l’infini. Et c’est pour cette raison que le pic des faillites devrait advenir à la fin de l’année 2020 puis courant 2021. En France où les aides sont importantes, il faudra attendre fin 2021 pour évaluer les dégâts.
Sans surprise, les entreprises sur le fil de l’équilibre ou à risque sont les premières à chuter à cause de la crise du Covid-19. Commerce, industrie, tourisme, pétrole sont les plus touchés. « Et ce n’est qu’un début. Jusqu’à présent, les entreprises ont été protégées par les mesures de soutien mises en place par les gouvernements. Le chômage partiel, dont bénéficient des dizaines de millions de personnes en Europe, permet aux sociétés de se mettre en hibernation sans trop perdre de trésorerie. Les Etats ont aussi multiplié les garanties de prêts, permettant aux entreprises un accès facile aux liquidités. Enfin, la fermeture des tribunaux de commerce offre des statistiques faussement positives, qui ne reflètent pas la santé réelle des sociétés. Ainsi en France, en mai, les défaillances d’entreprises étaient… en recul de 23,5 % sur douze mois » appuie le quotidien français.
Or, ces maintiens artificiels ne peuvent pas durer à l’infini. Et c’est pour cette raison que le pic des faillites devrait advenir à la fin de l’année 2020 puis courant 2021. En France où les aides sont importantes, il faudra attendre fin 2021 pour évaluer les dégâts.
