Le front syndical uni était le caillou dans la chaussure du gouvernement. Avec l’annonce du retrait de l’âge d’équilibre, les syndicats dits réformistes ont annoncé qu’ils étaient prêts à reprendre la discussion. La CFDT et l’Unsa sont dans cette situation. Une décision qui a fait vertement réagir les syndicats les plus opposés dénoncent une stratégie du gouvernement. Ce qui est certain c’est que la division des syndicats joue en faveur de l’exécutif.
C’était même l’objectif premier du gouvernement ces derniers jours. Les déclarations se sont multipliées pour donner des garanties à la CFDT et à l’Unsa pour que les points que ces derniers estimaient inacceptables soient présentés comme négociables, voire exclus de ma réforme.
Ce qui est une fois de plus en jeu pour les syndicats, c’est leur crédibilité. Alors que cette réforme les a remis dans le centre du rapport de force – qu’ils avaient quitté avec les gilets jaunes – le résultat de cette importante mobilisation sera crucial. « Dans les rangs de la CFDT, la prise de position optimiste de la direction divise : plusieurs adhérents ont diffusé des images d’eux déchirant leur carte d’adhérent, en signe d'opposition aux choix des responsables de dialoguer avec l'exécutif et par crainte de voir leurs dirigeants serrer trop rapidement la main du gouvernement » analyse Le Figaro .
De leur côté la stratégie de la CGT et FO est aussi risquée. Sans résultat probant, l’opposition ferme ne va pas raviver les envies de prendre une adhésion, et ce malgré la réussite de l’appel à se mobiliser. Le risque est tout de même plus important du côté de la CFDT et de l’Unsa. Car si la reprise des négociations accompagne une réforme impopulaire, la CGT et FO, mais aussi les partis d’oppositions, RN en tête, auront beau jeu de continuer à les présenter en « idiots utiles » du gouvernement.
C’était même l’objectif premier du gouvernement ces derniers jours. Les déclarations se sont multipliées pour donner des garanties à la CFDT et à l’Unsa pour que les points que ces derniers estimaient inacceptables soient présentés comme négociables, voire exclus de ma réforme.
Ce qui est une fois de plus en jeu pour les syndicats, c’est leur crédibilité. Alors que cette réforme les a remis dans le centre du rapport de force – qu’ils avaient quitté avec les gilets jaunes – le résultat de cette importante mobilisation sera crucial. « Dans les rangs de la CFDT, la prise de position optimiste de la direction divise : plusieurs adhérents ont diffusé des images d’eux déchirant leur carte d’adhérent, en signe d'opposition aux choix des responsables de dialoguer avec l'exécutif et par crainte de voir leurs dirigeants serrer trop rapidement la main du gouvernement » analyse Le Figaro .
De leur côté la stratégie de la CGT et FO est aussi risquée. Sans résultat probant, l’opposition ferme ne va pas raviver les envies de prendre une adhésion, et ce malgré la réussite de l’appel à se mobiliser. Le risque est tout de même plus important du côté de la CFDT et de l’Unsa. Car si la reprise des négociations accompagne une réforme impopulaire, la CGT et FO, mais aussi les partis d’oppositions, RN en tête, auront beau jeu de continuer à les présenter en « idiots utiles » du gouvernement.