Un accident aux conséquences graves
L'affaire débute en 1997, quand Francis Amagasu, au volant de sa Mitsubishi 3000GT, a perdu le contrôle de son véhicule lors d'une tentative de dépassement en Pennsylvanie. L'accident a laissé Amagasu paraplégique, une tragédie qui a conduit sa famille à poursuivre Mitsubishi pour défaillance présumée de la ceinture de sécurité lors du tonneau qui a suivi la perte de contrôle. Après des années de procédures judiciaires, le tribunal de Philadelie a tranché en faveur de la famille Amagasu en 2018, attribuant près de un milliard de dollars en compensation.
Mitsubishi Motors conteste fermement la décision du tribunal, arguant que le véhicule n'était pas défectueux. La société a annoncé son intention de faire appel, insistant sur le fait que la ceinture de sécurité fonctionnait comme prévu et que l'accident était dû à une erreur humaine plutôt qu'à une défaillance technique.
Mitsubishi Motors conteste fermement la décision du tribunal, arguant que le véhicule n'était pas défectueux. La société a annoncé son intention de faire appel, insistant sur le fait que la ceinture de sécurité fonctionnait comme prévu et que l'accident était dû à une erreur humaine plutôt qu'à une défaillance technique.
Réactions boursières
L'annonce du jugement et de l'amende a immédiatement impacté la valeur de l'action Mitsubishi à la Bourse de Tokyo, où elle a chuté de 4,4 % en mi-séance. Cette baisse s'oppose à la tendance générale du marché qui était à la hausse ce jour-là, révélant une inquiétude manifeste des investisseurs quant aux implications financières de cette condamnation pour le groupe.
La décision de justice et la réaction de Mitsubishi soulèvent des interrogations sur les normes de sécurité et la responsabilité des constructeurs automobiles en cas d'accident. « Nous n'acceptons pas la décision du tribunal et projetons de faire appel », a déclaré un porte-parole de Mitsubishi, soulignant l'intention de l'entreprise de défendre la qualité de ses véhicules.
La décision de justice et la réaction de Mitsubishi soulèvent des interrogations sur les normes de sécurité et la responsabilité des constructeurs automobiles en cas d'accident. « Nous n'acceptons pas la décision du tribunal et projetons de faire appel », a déclaré un porte-parole de Mitsubishi, soulignant l'intention de l'entreprise de défendre la qualité de ses véhicules.