C’est un phénomène sur lequel il était grand temps de mettre des mots. Le Boston Consulting Group (BCG) fait quelque chose d’utile en détaillant le malaise très répandu des managers intermédiaires. C’est un maillon essentiel de l’entreprise, comme le montre l’enquête du BCG, ce sont eux qui encadrent entre la moitié et 80% des effectifs d’une entreprise. Autant dire que sans eux, l’entreprise ne fonctionnerait pas et pourtant ils ne sont pas heureux.
Ce travail du BCG en partenariat avec Science Po explique qu’ils ne sont pas mis en valeur à la hauteur de ce qu’ils apportent. « Parce que la reconnaissance et l'estime que l'on accorde aux managers intermédiaires ne sont pas proportionnelles à l'importance de leur rôle. Et ce n'est pas tout: ils sont constamment «piégés» dans des organisations complexes, trop procédurières, et passent - ou plus exactement perdent - trop de temps (entre 30% et 70%) dans des réunions non concluantes, aux enjeux peu ou mal définis, qui les éloignent des décisions stratégiques. Trois managers intermédiaires sur quatre ont ainsi l'impression d'être de simples exécutants, sans réelle influence sur les «vraies» prises de décisions. Cette contre-productivité a un coût pour les entreprises: l'étude du BCG estime qu'elle ferait baisser la rentabilité des entreprises de 16 à 22% » résume un article du Figaro à ce sujet.
Sortes de demi-chefs, ils sont de toutes les réunions et complications pour la gestion des équipes sans avoir de pouvoir décisionnel définitif ou les avantages salariaux du top management. « À quoi ressemble la journée «type» d'un manager intermédiaire? Il consacre plus de 30% de son temps à des activités de production, 25% à du reporting et seulement 20% à du management... » abonde le quotidien. Un constat qui doit interroger sur l’organisation des entreprises qui voient le poste de manager-intermédiaire comme une récompense pour travailleur senior. Si ces derniers ne sont pas satisfaits de cette position intermédiaire et si c’est mauvais pour l’entreprise, à quoi bon s’obstiner ?
Ce travail du BCG en partenariat avec Science Po explique qu’ils ne sont pas mis en valeur à la hauteur de ce qu’ils apportent. « Parce que la reconnaissance et l'estime que l'on accorde aux managers intermédiaires ne sont pas proportionnelles à l'importance de leur rôle. Et ce n'est pas tout: ils sont constamment «piégés» dans des organisations complexes, trop procédurières, et passent - ou plus exactement perdent - trop de temps (entre 30% et 70%) dans des réunions non concluantes, aux enjeux peu ou mal définis, qui les éloignent des décisions stratégiques. Trois managers intermédiaires sur quatre ont ainsi l'impression d'être de simples exécutants, sans réelle influence sur les «vraies» prises de décisions. Cette contre-productivité a un coût pour les entreprises: l'étude du BCG estime qu'elle ferait baisser la rentabilité des entreprises de 16 à 22% » résume un article du Figaro à ce sujet.
Sortes de demi-chefs, ils sont de toutes les réunions et complications pour la gestion des équipes sans avoir de pouvoir décisionnel définitif ou les avantages salariaux du top management. « À quoi ressemble la journée «type» d'un manager intermédiaire? Il consacre plus de 30% de son temps à des activités de production, 25% à du reporting et seulement 20% à du management... » abonde le quotidien. Un constat qui doit interroger sur l’organisation des entreprises qui voient le poste de manager-intermédiaire comme une récompense pour travailleur senior. Si ces derniers ne sont pas satisfaits de cette position intermédiaire et si c’est mauvais pour l’entreprise, à quoi bon s’obstiner ?