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A l’exception des voitures mises à disposition par l’entreprise, avoir une voiture neuve est un luxe de privilégiés. « Ces dernières années, le prix à l’achat des voitures neuves a augmenté dans des proportions telles que beaucoup de ménages n’y ont plus accès. A croire qu’il faudrait réinventer la 4CV ou la 2CV du milieu du siècle dernier. Désormais, en France, il faut en moyenne débourser quelque 26 000 euros pour un véhicule flambant neuf (35 % de plus qu’il y a dix ans, selon L’Argus), et l’âge médian de l’acheteur se situe au seuil de la soixantaine. Pris en étau entre l’inflation continue des tarifs – accentuée depuis le début de la crise des semi-conducteurs – et des consommateurs dont les revenus ne suivent pas, les réseaux de distribution ne cachent plus leur inquiétude » résume Le Monde .
Mais même en regardant au-delà de la tension actuelle causée par les difficultés d’approvisionnement, l’augmentation des tarifs des véhicules est une réalité. Une étude, relayée par l’article du quotidien, du Conseil national des professions de l’automobile relève une hausse de 16% des prix entre 2011 et 2019. Une progression qui correspond à plus du double de l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages.
« Tout converge pour dessiner une fracture automobile qui se creuse. Le taux de ménage ayant acquis une voiture neuve dans l’année est tombé à 2,3 % contre 7 % au milieu des années 1990. La proportion de particuliers dans les immatriculations n’atteint pas plus de 45 % des ventes, contre 50 % il y a cinq ans et 72 % il y a vingt-cinq ans. Conséquence de l’essor de l’habitat péri-urbain, les achats de véhicules, contraints par la cherté des modèles neufs et l’explosion des coûts annexes – le litre de sans-plomb 95 a progressé de 25 centimes en un an à 1,35 euro, et le prix des péages, déjà revalorisé de 0,44 % en 2021, le sera de plus de 2 % en 2022 –, se reportent massivement sur l’occasion. De préférence les modèles pas tout jeunes » analyse Le Monde.
Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle confirme que le remplacement du parc automobile par des véhicules peu polluants va se réaliser des années après le déclic industriel des marques.
Mais même en regardant au-delà de la tension actuelle causée par les difficultés d’approvisionnement, l’augmentation des tarifs des véhicules est une réalité. Une étude, relayée par l’article du quotidien, du Conseil national des professions de l’automobile relève une hausse de 16% des prix entre 2011 et 2019. Une progression qui correspond à plus du double de l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages.
« Tout converge pour dessiner une fracture automobile qui se creuse. Le taux de ménage ayant acquis une voiture neuve dans l’année est tombé à 2,3 % contre 7 % au milieu des années 1990. La proportion de particuliers dans les immatriculations n’atteint pas plus de 45 % des ventes, contre 50 % il y a cinq ans et 72 % il y a vingt-cinq ans. Conséquence de l’essor de l’habitat péri-urbain, les achats de véhicules, contraints par la cherté des modèles neufs et l’explosion des coûts annexes – le litre de sans-plomb 95 a progressé de 25 centimes en un an à 1,35 euro, et le prix des péages, déjà revalorisé de 0,44 % en 2021, le sera de plus de 2 % en 2022 –, se reportent massivement sur l’occasion. De préférence les modèles pas tout jeunes » analyse Le Monde.
Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle confirme que le remplacement du parc automobile par des véhicules peu polluants va se réaliser des années après le déclic industriel des marques.