Les réseaux sociaux d’entreprises sont une vraie nouveauté managériale. Leur démocratisation est favorisée par la mise sur le marché de solutions logicielles adaptées. En principe, un réseau social d’entreprise fonctionne en circuit fermé : il n’est accessible qu’aux employés de l’entreprise qui l’a adopté.
Outil participatif par excellence, le réseau social d’entreprise permet la mise en relation de salariés pour échanger du contenu pertinent de façon informelle. Chaque membre du réseau possède un compte et la possibilité de publier du contenu en ligne mais aussi de suivre les publications d’autres participants et d’être suivi en retour.
Le contenu échangé sur les réseaux sociaux d’entreprise n’a pas vocation à être exclusivement professionnel. Ainsi, des groupes de collaborateurs peuvent se structurer autour de centre d’intérêt et de loisir commun comme autour de l’appartenance à un même service au sein de l’entreprise. À la fois plateforme d’échange d’idée et main courante quasi-exhaustive de l’entreprise, le réseau social d’entreprise peut donc être un levier puissant dans le cadre d’une stratégie d’innovation ouverte mais aussi un vecteur de synergie entre des services et des individus autrefois cloisonnés par la distance physique.
Pourtant à l’heure de l’avènement des réseaux sociaux, la pénétration de ces mêmes réseaux dans l’entreprise n’est paradoxalement pas évidente. Pour certains managers par exemple, la nature informelle des échanges qui ont lieu sur ce type de réseau porte en elle le germe de l’affaiblissement de la hiérarchie. En effet, en donnant la possibilité aux utilisateurs-salariés de prendre la tête de groupes de collaborateurs, on permet à des subordonnés de faire socialement concurrence aux supérieures hiérarchiques. Du point de vue du chef d’équipe, le réseau social d’entreprise peut donc comporter des risques de pertes de repères d’autorité.
Au niveau de la direction, l’absence de modération peut être perçue comme la porte ouverte à toute les critiques sur la stratégie et les décisions de la direction. La crainte qu’il favorise la perte de la maîtrise de l’information est donc potentiellement une cause de rejet du réseau social d’entreprise au plus haut niveau.
Mais de manière plus générale, l’ensemble des employés est susceptible de rejeter le principe du réseau social d’entreprise. En effet, celui-ci peut être perçu comme une source de travail supplémentaire dont l’intérêt n’est pas évident.
Efficacement instrumentalisé, le réseau social d’entreprise est porteur d’un grand potentiel de valorisation du capital humain. Meilleure communication interne, meilleure circulations des idées, meilleure mobilisation de l’ensemble de collaborateur autour des projets de l’entreprise, de nombreuses entreprises françaises ont déjà senti le potentiel de ce type de solution informatique et les atouts qu’elles peuvent en retirer. France Télécom est ainsi aujourd’hui doté d’un réseau nommé Plazza, L’Oréal ou encore Safran considèrent l’option ou en sont déjà équipés.
Pour que les réseaux sociaux d’entreprise génèrent de vraies contributions à l’activité de l’entreprise, il faut néanmoins que leur implémentation soit rationnalisée. Le cabinet de conseil – spécialisé dans les NTIC – Lecko (anciennement USEO) a publié une étude en trois tomes dont les conclusions révèlent des facteurs clé de succès pour le bon fonctionnement d’un réseau social d’entreprise. À cet égard, le soutien de la direction, l’identification d’un responsable du réseau sont des impératifs. L’implication d’une direction de système informatique est par ailleurs indispensable pour assumer la maintenance et en adapter les caractéristiques techniques à l’environnement d’entreprise dans laquelle il doit s’intégrer. Enfin, l’interopérabilité du réseau social avec le reste des logiciels employés par l’entreprise apparaît comme un facteur clé pour permettre la circulation effective des informations.
En proposant une plateforme d’échange et d’expression aux salariés, les réseaux sociaux d’entreprises laissent entrevoir des perspectives managériales alléchantes. Ces réseaux sont en effet notamment pressentis par les spécialistes à l’instar de Lecko comme des leviers puissants d’innovation et d’optimisation des performances au sein de l’entreprise. Pour être efficace toutefois, l’utilisation de ces réseaux doit être encadrée et disciplinée et parvenir à conserver son attrait sans devenir une plateforme purement récréative ou un relai d’infobésité. Outre le facteur humain lié au comportement des utilisateurs, le détourage plus fin des besoins des entreprises de même que l’adaptation en conséquence des solutions logicielles par leurs concepteurs devrait permettre à terme de faire du réseau social d’entreprise un outil récurrent parmi les grandes structures entrepreneuriales.
Outil participatif par excellence, le réseau social d’entreprise permet la mise en relation de salariés pour échanger du contenu pertinent de façon informelle. Chaque membre du réseau possède un compte et la possibilité de publier du contenu en ligne mais aussi de suivre les publications d’autres participants et d’être suivi en retour.
Le contenu échangé sur les réseaux sociaux d’entreprise n’a pas vocation à être exclusivement professionnel. Ainsi, des groupes de collaborateurs peuvent se structurer autour de centre d’intérêt et de loisir commun comme autour de l’appartenance à un même service au sein de l’entreprise. À la fois plateforme d’échange d’idée et main courante quasi-exhaustive de l’entreprise, le réseau social d’entreprise peut donc être un levier puissant dans le cadre d’une stratégie d’innovation ouverte mais aussi un vecteur de synergie entre des services et des individus autrefois cloisonnés par la distance physique.
Pourtant à l’heure de l’avènement des réseaux sociaux, la pénétration de ces mêmes réseaux dans l’entreprise n’est paradoxalement pas évidente. Pour certains managers par exemple, la nature informelle des échanges qui ont lieu sur ce type de réseau porte en elle le germe de l’affaiblissement de la hiérarchie. En effet, en donnant la possibilité aux utilisateurs-salariés de prendre la tête de groupes de collaborateurs, on permet à des subordonnés de faire socialement concurrence aux supérieures hiérarchiques. Du point de vue du chef d’équipe, le réseau social d’entreprise peut donc comporter des risques de pertes de repères d’autorité.
Au niveau de la direction, l’absence de modération peut être perçue comme la porte ouverte à toute les critiques sur la stratégie et les décisions de la direction. La crainte qu’il favorise la perte de la maîtrise de l’information est donc potentiellement une cause de rejet du réseau social d’entreprise au plus haut niveau.
Mais de manière plus générale, l’ensemble des employés est susceptible de rejeter le principe du réseau social d’entreprise. En effet, celui-ci peut être perçu comme une source de travail supplémentaire dont l’intérêt n’est pas évident.
Efficacement instrumentalisé, le réseau social d’entreprise est porteur d’un grand potentiel de valorisation du capital humain. Meilleure communication interne, meilleure circulations des idées, meilleure mobilisation de l’ensemble de collaborateur autour des projets de l’entreprise, de nombreuses entreprises françaises ont déjà senti le potentiel de ce type de solution informatique et les atouts qu’elles peuvent en retirer. France Télécom est ainsi aujourd’hui doté d’un réseau nommé Plazza, L’Oréal ou encore Safran considèrent l’option ou en sont déjà équipés.
Pour que les réseaux sociaux d’entreprise génèrent de vraies contributions à l’activité de l’entreprise, il faut néanmoins que leur implémentation soit rationnalisée. Le cabinet de conseil – spécialisé dans les NTIC – Lecko (anciennement USEO) a publié une étude en trois tomes dont les conclusions révèlent des facteurs clé de succès pour le bon fonctionnement d’un réseau social d’entreprise. À cet égard, le soutien de la direction, l’identification d’un responsable du réseau sont des impératifs. L’implication d’une direction de système informatique est par ailleurs indispensable pour assumer la maintenance et en adapter les caractéristiques techniques à l’environnement d’entreprise dans laquelle il doit s’intégrer. Enfin, l’interopérabilité du réseau social avec le reste des logiciels employés par l’entreprise apparaît comme un facteur clé pour permettre la circulation effective des informations.
En proposant une plateforme d’échange et d’expression aux salariés, les réseaux sociaux d’entreprises laissent entrevoir des perspectives managériales alléchantes. Ces réseaux sont en effet notamment pressentis par les spécialistes à l’instar de Lecko comme des leviers puissants d’innovation et d’optimisation des performances au sein de l’entreprise. Pour être efficace toutefois, l’utilisation de ces réseaux doit être encadrée et disciplinée et parvenir à conserver son attrait sans devenir une plateforme purement récréative ou un relai d’infobésité. Outre le facteur humain lié au comportement des utilisateurs, le détourage plus fin des besoins des entreprises de même que l’adaptation en conséquence des solutions logicielles par leurs concepteurs devrait permettre à terme de faire du réseau social d’entreprise un outil récurrent parmi les grandes structures entrepreneuriales.