Un regain de confiance dans les pays en développement
cc - itlabs
L’étude de KPMG indique que la confiance des industriels des pays émergents est repartie à la hausse, à un rythme beaucoup plus soutenu que dans les pays développés. En effet, les rachats d’entreprises de pays développés réalisés par des entreprises des pays émergents enregistrent un bond de 25 % depuis janvier.
243 acquisitions d’entreprises ont été réalisées par des industriels issus de zones émergentes dans les pays développés au 1er semestre 2010, contre 194 au second semestre 2009. Cette augmentation est en partie liée à la résurgence de l’Inde, qui, après trois semestres relativement calmes, a enregistré 50 opérations (contre 21 au semestre dernier). La Chine a également enregistré 9 opérations de plus que le semestre dernier (39 au total), et l’Asie du Sud-est a fait un bond de 34 à 47 opérations.
Selon Yannick de Kerhor, Associé KPMG, responsable des activités d’Advisory : « Les opérations de fusions-acqusitions prennent également de l’ampleur au sein même de ces régions en développement. Depuis 2003, en moyenne 202 opérations ont été réalisées chaque année entre industriels de pays émergents. On assiste à la naissance de futures multinationales dans ces zones.»
L’Asie du sud-est apparaît comme la région la plus attractive avec 302 rachats opérés sur son territoire de puis 2003, avant la Chine (197 deals). En revanche, il n’y eu que 56 rachats d’entreprises brésiliennes, contre 121 dans le reste de l’Amérique du sud.
243 acquisitions d’entreprises ont été réalisées par des industriels issus de zones émergentes dans les pays développés au 1er semestre 2010, contre 194 au second semestre 2009. Cette augmentation est en partie liée à la résurgence de l’Inde, qui, après trois semestres relativement calmes, a enregistré 50 opérations (contre 21 au semestre dernier). La Chine a également enregistré 9 opérations de plus que le semestre dernier (39 au total), et l’Asie du Sud-est a fait un bond de 34 à 47 opérations.
Selon Yannick de Kerhor, Associé KPMG, responsable des activités d’Advisory : « Les opérations de fusions-acqusitions prennent également de l’ampleur au sein même de ces régions en développement. Depuis 2003, en moyenne 202 opérations ont été réalisées chaque année entre industriels de pays émergents. On assiste à la naissance de futures multinationales dans ces zones.»
L’Asie du sud-est apparaît comme la région la plus attractive avec 302 rachats opérés sur son territoire de puis 2003, avant la Chine (197 deals). En revanche, il n’y eu que 56 rachats d’entreprises brésiliennes, contre 121 dans le reste de l’Amérique du sud.
La reprise des opérations est moins marquée dans les pays développés
L’étude KPMG indique que le volume d’entreprises de pays émergents acquises par des entreprises de pays développés est en légère augmentation de 9% par rapport au semestre dernier (soit 748 opérations au total).
En conséquence, le volume d’acquisitions de sociétés de pays développés par des entreprises de pays émergents représente désormais près du tiers (32%) du volume inverse (rachats d’actifs dans les pays émergents par les pays développés).
En France, le volume d’opérations vers les pays émergents est en légère augmentation, 32 rachats ayant été enregistrées au 1er semestre 2010, contre 27 six mois plus tôt. L’augmentation des opérations est plus significative dans le sens inverse, avec 10 rachats d’entreprises françaises par des industriels de pays en développement, contre 3 au second semestre 2009.
A propos de l'étude
L’étude se fonde sur l’analyse des flux d’opérations entre 15 pays (ou groupes de pays) développés (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Espagne, France, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Singapour, Australie, Hong Kong, Japon, les autres pays d’Europe, les pays offshore et l’Océanie) et 13 pays (ou groupes de pays) émergents (comprenant l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Europe centrale et de l’Est, la CEI, la Malaisie, l’Asie du sud-est, l’Afrique du sud, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, l’Afrique sub-saharienne, l’Amérique centrale et du sud (hors Brésil), et les caraïbes). Toutes les données ont été fournies par Thomson Reuters SDC. Seules les transactions répertoriées comme « terminées » entre janvier 2003 et juin 2010 ont été incluses, ainsi que les transactions menées par un acheteur industriel ayant pris le contrôle d’au moins 5% de l’actionnariat dans une société transfrontalière. Les opérations effectuées par les fonds d’investissement ou tout autre institution financière n’ont pas été incluses.
Source: KPMG
En conséquence, le volume d’acquisitions de sociétés de pays développés par des entreprises de pays émergents représente désormais près du tiers (32%) du volume inverse (rachats d’actifs dans les pays émergents par les pays développés).
En France, le volume d’opérations vers les pays émergents est en légère augmentation, 32 rachats ayant été enregistrées au 1er semestre 2010, contre 27 six mois plus tôt. L’augmentation des opérations est plus significative dans le sens inverse, avec 10 rachats d’entreprises françaises par des industriels de pays en développement, contre 3 au second semestre 2009.
A propos de l'étude
L’étude se fonde sur l’analyse des flux d’opérations entre 15 pays (ou groupes de pays) développés (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Espagne, France, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Singapour, Australie, Hong Kong, Japon, les autres pays d’Europe, les pays offshore et l’Océanie) et 13 pays (ou groupes de pays) émergents (comprenant l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Europe centrale et de l’Est, la CEI, la Malaisie, l’Asie du sud-est, l’Afrique du sud, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, l’Afrique sub-saharienne, l’Amérique centrale et du sud (hors Brésil), et les caraïbes). Toutes les données ont été fournies par Thomson Reuters SDC. Seules les transactions répertoriées comme « terminées » entre janvier 2003 et juin 2010 ont été incluses, ainsi que les transactions menées par un acheteur industriel ayant pris le contrôle d’au moins 5% de l’actionnariat dans une société transfrontalière. Les opérations effectuées par les fonds d’investissement ou tout autre institution financière n’ont pas été incluses.
Source: KPMG