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Vendredi 22 mai au matin l’Insee publie l’indice du climat des affaires du mois de mai. Dans les grandes lignes, la presse spécialisée relève une légère embellie du moral des patrons français qui croiseraient plus en l’avenir que les mois précédents. « L’indice du climat des affaires, réalisé après un questionnaire envoyé à environ 10.000 chefs d’entreprises français, a progressé de 1 point au mois de mai et se retrouve à 97 points. Cela reste en deçà du niveau de long terme de cet indicateur (100 points). Mais la hausse est bien réelle depuis l’été dernier : en septembre, l’indice n’atteignait que 91 points. Bref, avec la baisse du prix du pétrole, la dépréciation de l’euro et les taux d’intérêt très faible, les patrons français semblent renouer avec un optimisme prudent » résume Les Echos.
Pour le quotidien économique, la nouvelle est d’autant plus positive qu’elle serait un bon présage pour la croissance du deuxième trimestre.
Pour le quotidien économique, la nouvelle est d’autant plus positive qu’elle serait un bon présage pour la croissance du deuxième trimestre.
Différences nettes selon les domaines et secteurs
En réalité, la légère hausse s’explique avant tout par des hausses importantes dans certains domaines. C’est notamment le cas de l’industrie qui passe la barre des cent points avec 103. Dans le commerce aussi la situation est encourageante avec 106 points. Comme le souligne Les Echos, ce sont ces deux résultats qui tirent l’ensemble de l’enquête. En effet, dans le domaine du tertiaire et en particulier dans le bâtiment (89 points), les dirigeants restent pessimistes.
Les fruits d’une légère reprise de la consommation semblent se matérialiser et se faire ressentir dans les secteurs directement concernés. Pour le reste de l’économie et la croissance du PIB, cette situation doit se maintenir avec notamment une stabilisation du prix du pétrole et du taux de change. Une reprise durable de la croissance, d’après les spécialistes interrogés par Les Echos, semble peu probable.
Les fruits d’une légère reprise de la consommation semblent se matérialiser et se faire ressentir dans les secteurs directement concernés. Pour le reste de l’économie et la croissance du PIB, cette situation doit se maintenir avec notamment une stabilisation du prix du pétrole et du taux de change. Une reprise durable de la croissance, d’après les spécialistes interrogés par Les Echos, semble peu probable.