Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
Creative Commons - Pixabay
L’automne ressemble à ce qui avait été anticipé. Les annonces de plans sociaux se multiplient aux quatre coins du monde. Aux États-Unis, c’est Disney qui bat le record du nombre de suppressions de postes dans le pays. 28 000 emplois vont être détruits par la compagnie dans le pays. Si deux tiers des employés concernés sont annoncés comme étant en temps partiel et avaient déjà été mis à pied au printemps dernier, le choc n’en reste pas moins immense. « Le géant de la communication choisit de faire cette annonce dans les heures qui suivent le refus par les autorités californiennes de laisser rouvrir ses parcs Disneyland d'Anaheim. Il s'agit du plus grand plan social mis en œuvre par une firme américaine en raison de la pandémie de Covid 19. Avant que cette catastrophe frappe, Disney employait 100.000 personnes dans ses parcs à thème aux États-Unis, sur un total de 223.000 pour l'ensemble du groupe dans le monde » commente Le Figaro.
Alors qu’aucune nouvelle aide publique pour les entreprises américaines n’est prévue dans le pays, ce plan social record n’est certainement pas le dernier qui va frapper l’économie américaine. « Des compagnies aériennes comme American et United Airlines qui ont reçu au printemps des aides publiques pour ne pas licencier de personnel, risquent par exemple d'être acculées à des annonces semblables portant sur des dizaines de milliers de postes, si la demande de transport et les aides de l'État fédéral ne viennent à leur secours. Les secteurs des transports, du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration sont les plus touchés par les restrictions d'interactions sociales imposées pour maîtriser la pandémie. Plus de 4 millions de pertes nettes d'emplois sont à déplorer aux États-Unis depuis février dans le seul secteur des loisirs et de l'hôtellerie. Dans le même temps, 720.000 postes ont été supprimés dans le secteur manufacturier » appuie l’article déjà cité.
A noté en revanche que les rebonds sont plus rapides dans le pays. Alors que 22 millions d’emplois avaient été détruits avant l’été, la moitié avaient été recréés durant l’été.
Alors qu’aucune nouvelle aide publique pour les entreprises américaines n’est prévue dans le pays, ce plan social record n’est certainement pas le dernier qui va frapper l’économie américaine. « Des compagnies aériennes comme American et United Airlines qui ont reçu au printemps des aides publiques pour ne pas licencier de personnel, risquent par exemple d'être acculées à des annonces semblables portant sur des dizaines de milliers de postes, si la demande de transport et les aides de l'État fédéral ne viennent à leur secours. Les secteurs des transports, du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration sont les plus touchés par les restrictions d'interactions sociales imposées pour maîtriser la pandémie. Plus de 4 millions de pertes nettes d'emplois sont à déplorer aux États-Unis depuis février dans le seul secteur des loisirs et de l'hôtellerie. Dans le même temps, 720.000 postes ont été supprimés dans le secteur manufacturier » appuie l’article déjà cité.
A noté en revanche que les rebonds sont plus rapides dans le pays. Alors que 22 millions d’emplois avaient été détruits avant l’été, la moitié avaient été recréés durant l’été.
