Crédit photo : AMagill
C’est dans un rapport intitulé En finir avec les inégalités extrêmes que les données chiffrées éditées par l’ONG Oxfam sont apparues au grand public le 20 janvier 2014. Dans ce document, l’organisation dresse deux constats. Le premier fait la lumière sur l’ampleur des inégalités de richesses au sein de la population mondiale. Le second concerne l’évolution de ces inégalités.
« Les richesses du monde sont divisées en deux : près de la moitié est entre les mains des 1 % les plus riches, tandis que 99 % de la population mondiale se partage l’autre moitié », affirme l’ONG. Plus surprenant encore, Oxfam constate que la tendance à l’accroissement des inégalités de richesse a tendance à s’accroître. « Aux États-Unis, les 1 % les plus riches ont confisqué 95 % de la croissance post-crise financière en 2009 et 2012, tandis que les 90 % inférieurs se sont appauvris ».
De telles statistiques fournissent un démenti cinglant au mythe qui sert de principe élémentaire à la compétition économique dans bien des pays notamment occidentaux ; à savoir que la concurrence entre les acteurs économiques permet à chacun de s’enrichir, d’améliorer sa condition et de poursuivre ainsi sa quête du bonheur individuel. Les tendances présentées par Oxfam soulèvent en effet de nouveaux enjeux comme notamment la question de la préservation à long terme de l’accès des populations à la santé ou à la sécurité.
À la lecture du rapport de l’ONG, il est d’ailleurs impossible de ne pas faire le lien avec un autre document édité récemment par le forum économique mondial tenu à Davos. Cette réunion annuelle qui se tient du mardi 21 janvier au samedi 25 a d’ores et déjà mis en avant que les inégalités de revenus entre les plus riches et les plus pauvres avaient atteint un niveau historique, ce qui justifiait que l’on classe ce phénomène parmi les principaux risques de déstabilisation politique à l’échelle planétaire. Dans un rapport intitulé Global Risks 2014, le forum présente d’ailleurs le caractère croissant de ces inégalités comme une des raisons supplémentaires de prendre cette problématique très au sérieux. Après trente années marquées par le néolibéralisme et le culte de la concurrence, la planète économique serait-elle en train de changer de paradigme ?
« Les richesses du monde sont divisées en deux : près de la moitié est entre les mains des 1 % les plus riches, tandis que 99 % de la population mondiale se partage l’autre moitié », affirme l’ONG. Plus surprenant encore, Oxfam constate que la tendance à l’accroissement des inégalités de richesse a tendance à s’accroître. « Aux États-Unis, les 1 % les plus riches ont confisqué 95 % de la croissance post-crise financière en 2009 et 2012, tandis que les 90 % inférieurs se sont appauvris ».
De telles statistiques fournissent un démenti cinglant au mythe qui sert de principe élémentaire à la compétition économique dans bien des pays notamment occidentaux ; à savoir que la concurrence entre les acteurs économiques permet à chacun de s’enrichir, d’améliorer sa condition et de poursuivre ainsi sa quête du bonheur individuel. Les tendances présentées par Oxfam soulèvent en effet de nouveaux enjeux comme notamment la question de la préservation à long terme de l’accès des populations à la santé ou à la sécurité.
À la lecture du rapport de l’ONG, il est d’ailleurs impossible de ne pas faire le lien avec un autre document édité récemment par le forum économique mondial tenu à Davos. Cette réunion annuelle qui se tient du mardi 21 janvier au samedi 25 a d’ores et déjà mis en avant que les inégalités de revenus entre les plus riches et les plus pauvres avaient atteint un niveau historique, ce qui justifiait que l’on classe ce phénomène parmi les principaux risques de déstabilisation politique à l’échelle planétaire. Dans un rapport intitulé Global Risks 2014, le forum présente d’ailleurs le caractère croissant de ces inégalités comme une des raisons supplémentaires de prendre cette problématique très au sérieux. Après trente années marquées par le néolibéralisme et le culte de la concurrence, la planète économique serait-elle en train de changer de paradigme ?