A l’heure où les entreprises sont confrontées à des événements majeurs et difficilement prévisibles tels que les situations de crise au Japon, Moyen Orient et en Afrique du Nord, KPMG a interrogé près de 300 directeurs financiers des principales entreprises mondiales de biens de consommation et de distribution sur les tendances du secteur et l’impact de ces événements récents sur leurs activités.
Pour les deux tiers des entreprises, les crises au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et au Japon ont eu un impact limité, mais ces évènements ont remis la gestion des risques à l’ordre du jour
Les entreprises de biens de consommation et de distribution, sorties de la période de récession que le secteur a traversé ces trois dernières années, font preuve d’une certaine résilience face aux événements récents : 64% d’entre elles indiquent que ces crises ont eu peu ou pas d’impact sur leur activité.
Lorsqu’on les interroge sur les principales conséquences attendues à court terme, 61% citent l’augmentation du prix de l’énergie et des matières premières. A long terme, c’est la volatilité des prix de l’énergie qui arrive en tête (41%).
Ces crises conduisent les entreprises à se pencher sur leur gestion des risques : 36% des entreprises interrogées ont l’intention de faire évoluer leur politique de risk management et 37% de revoir leurs circuits d’approvisionnement et leur réseau de fournisseurs.
Lorsqu’on les interroge sur les principales conséquences attendues à court terme, 61% citent l’augmentation du prix de l’énergie et des matières premières. A long terme, c’est la volatilité des prix de l’énergie qui arrive en tête (41%).
Ces crises conduisent les entreprises à se pencher sur leur gestion des risques : 36% des entreprises interrogées ont l’intention de faire évoluer leur politique de risk management et 37% de revoir leurs circuits d’approvisionnement et leur réseau de fournisseurs.
Une augmentation de la consommation, stimulée par les marchés émergents, et une amélioration de la performance sont attendues pour 2011
Plus des deux tiers des dirigeants interrogés (76%) prévoient une augmentation des dépenses de consommation sur leurs marchés cibles en 2011. Et ce, particulièrement sur les marchés émergents et dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). 67% des entreprises du secteur pensent que l’accroissement de la classe moyenne dans les pays émergents aura un impact positif sur leur activité au cours des cinq prochaines années.
La zone Asie-Pacifique est perçue comme une locomotive : 50% des entreprises de biens de consommation européennes pensent que la croissance viendra essentiellement des pays asiatiques, 58% des acteurs nord-américains partagent ce point de vue.
En Europe et en Amérique du Nord, les perspectives sont plus mesurées, principalement en raison de quatre facteurs : les consommateurs y économisent davantage ; ils sont très attentifs aux aspects de sécurité, santé et développement durable ; ils consomment moins de produits de luxe ; enfin, l’âge de leur population augmente.
La zone Asie-Pacifique est perçue comme une locomotive : 50% des entreprises de biens de consommation européennes pensent que la croissance viendra essentiellement des pays asiatiques, 58% des acteurs nord-américains partagent ce point de vue.
En Europe et en Amérique du Nord, les perspectives sont plus mesurées, principalement en raison de quatre facteurs : les consommateurs y économisent davantage ; ils sont très attentifs aux aspects de sécurité, santé et développement durable ; ils consomment moins de produits de luxe ; enfin, l’âge de leur population augmente.
L’augmentation du coût des matières premières et la pression sur les prix de vente fragilisent les marges
45% des entreprises interrogées indiquent qu’elles auront du mal à maintenir leurs marges en 2011.
Les principales menaces citées sont le coût des matières premières et des marchandises (57%), suivi de près par les remises commerciales (51%) et la volatilité des changes (37%).
Près de 50% des entreprises interrogées constatent une augmentation de leurs coûts résultant de l’évolution des normes et réglementations en matière de santé, sécurité alimentaire et développement durable. 60% des entreprises interrogées pensent qu’il leur sera difficile d’augmenter les prix de vente en 2011. L’Asie-Pacifique est la région dans laquelle cette inquiétude est la plus forte, avec 73%.
Les principales menaces citées sont le coût des matières premières et des marchandises (57%), suivi de près par les remises commerciales (51%) et la volatilité des changes (37%).
Près de 50% des entreprises interrogées constatent une augmentation de leurs coûts résultant de l’évolution des normes et réglementations en matière de santé, sécurité alimentaire et développement durable. 60% des entreprises interrogées pensent qu’il leur sera difficile d’augmenter les prix de vente en 2011. L’Asie-Pacifique est la région dans laquelle cette inquiétude est la plus forte, avec 73%.
Croissance organique et acquisitions seront les principaux leviers de croissance pour 2011
Si la récession économique a impacté significativement les entreprises de biens de consommation ces trois dernières années, celles qui ont su résister en sont sorties renforcées : près de 50% d’entre elles estiment disposer aujourd’hui d’une meilleure structure de coûts, de meilleures perspectives de croissance, et de meilleures relations avec leurs fournisseurs.
La croissance organique est la stratégie de croissance la plus souvent citée par les entreprises interrogées. 74% d’entre elles prévoient de pénétrer de nouveaux marchés, principalement par l’implantation de nouveaux points de vente et la mise en place de canaux de distribution additionnels (notamment on-line). Enfin, 25% envisagent de réaliser une acquisition ou une fusion pour 2011.
La situation française présente des spécificités, comme le révèle une enquête complémentaire menée par KPMG auprès de 48 sociétés de distribution sur le marché français : François de Dorlodot, Associé KPMG, indique « qu’en France, la réduction des coûts repose dans la majorité des cas sur des mesures de restructuration (63%) alors que l’externalisation n’est envisagée que dans 23% des entreprises interrogées en France comparé à 67% à l’étranger ».
La croissance organique est la stratégie de croissance la plus souvent citée par les entreprises interrogées. 74% d’entre elles prévoient de pénétrer de nouveaux marchés, principalement par l’implantation de nouveaux points de vente et la mise en place de canaux de distribution additionnels (notamment on-line). Enfin, 25% envisagent de réaliser une acquisition ou une fusion pour 2011.
La situation française présente des spécificités, comme le révèle une enquête complémentaire menée par KPMG auprès de 48 sociétés de distribution sur le marché français : François de Dorlodot, Associé KPMG, indique « qu’en France, la réduction des coûts repose dans la majorité des cas sur des mesures de restructuration (63%) alors que l’externalisation n’est envisagée que dans 23% des entreprises interrogées en France comparé à 67% à l’étranger ».
L’optimisation de la supply chain et l’investissement dans les systèmes d’information seront au cœur des stratégies de développement en 2011
50% des entreprises interrogées prévoient d’améliorer leur structure de distribution, d’investir dans la technologie, de diminuer les stocks et de consolider leur réseau de fournisseurs. 70% pensent investir dans des systèmes d’information de customer relationship management, planning et business intelligence.
L’un des grands défis pour les entreprises du secteur est de convertir en avantage concurrentiel les immenses quantités de données issus de leurs points de vente, supply chain, plateforme logistique…Ces informations sont encore largement sous exploitées en raison de la disparité des solutions informatiques, de l’hétérogénéité des données et du manque de capacité à produire des analyses transversales qui apportent le sens et la perspective globale indispensables au développement de l’entreprise.
L’un des grands défis pour les entreprises du secteur est de convertir en avantage concurrentiel les immenses quantités de données issus de leurs points de vente, supply chain, plateforme logistique…Ces informations sont encore largement sous exploitées en raison de la disparité des solutions informatiques, de l’hétérogénéité des données et du manque de capacité à produire des analyses transversales qui apportent le sens et la perspective globale indispensables au développement de l’entreprise.
Source: KPMG
Méthodologie
Dans le cadre de cette étude, CFO Research Services a interrogé pour KPMG les directeurs financiers des secteurs suivants : Agroalimentaire, grande consommation, distribution, e-commerce.
- première phase d’enquête au cours du premier trimestre 2011 : 291 personnes interrogées, 30% d’Europe, 29% d’Amérique du nord, 21% d’Asie, 20% d’Amérique latine.
- deuxième phase d’enquête en avril 2011 : 154 personnes interrogées, 29% d’Europe, 43% d’Amérique du nord, 21% d’Asie, 7% d’Amérique latine, Moyen Orient et Afrique.
Méthodologie
Dans le cadre de cette étude, CFO Research Services a interrogé pour KPMG les directeurs financiers des secteurs suivants : Agroalimentaire, grande consommation, distribution, e-commerce.
- première phase d’enquête au cours du premier trimestre 2011 : 291 personnes interrogées, 30% d’Europe, 29% d’Amérique du nord, 21% d’Asie, 20% d’Amérique latine.
- deuxième phase d’enquête en avril 2011 : 154 personnes interrogées, 29% d’Europe, 43% d’Amérique du nord, 21% d’Asie, 7% d’Amérique latine, Moyen Orient et Afrique.