Une capacité de croissance
Drone civil - Crédit photo : Flying Eye
Les drones civils sont aujourd’hui un marché en pleine expansion et ses possibilités d’exploitation sont très larges : drones à usage météorologique ou servant à la recherche d’individus, ce marché en est encore à ses débuts. Et la variété d’applications de cette technologie préfigure de solides perspectives économiques. Reste à savoir quelle sera l’ampleur du phénomène, même si les drones se posent déjà en concurrent de technologies existantes. L’utilisation des hélicoptères, des ballons sondes et des avions pourrait ainsi être impactée, car les drones sont souvent bien moins chers d’utilisation, plus faciles d’emploi à la fois dans le pilotage et dans les conditions de mise en place d’un vol et ils sont en outre davantage disponibles – grâce à leurs caractéristiques précédentes.
L’univers des drones était étroitement lié à ses débuts, au monde militaire. Aux États-Unis par exemple, ce sont les programmes militaires qui ont fortement fait évoluer les innovations dans le secteur. En France, le drone civil se présente comme un dispositif adapté pour répondre à certaines problématiques telles que l’inspection des lignes électriques pour Électricité de France ou la surveillance de la population pour les pouvoirs publics. Ils peuvent aussi revêtir un aspect scientifique lorsque des centres de recherches les utilisent pour recueillir des données dans des milieux difficiles d’accès. C’est ainsi le cas d’outils de mesure atmosphérique que les laboratoires de recherches, mais aussi Météo-France pourraient utiliser via un drone, à la place des ballons-sondes.
En France, une législation permet l’exploitation de ces nouveaux appareils. Ainsi, 220 opérateurs ont le droit de faire naviguer leurs drones au sein de l’espace aérien français. C’est en avril 2012 que l’adoption d’un arrêté ministériel a permis le décollage du marché en France, suivi par 14 pays européens qui ont à leur tour pris des mesures pour encadrer ces nouvelles pratiques. Aux États-Unis, la Federal Aviation Authority devrait autoriser les drones au sein de l’espace américain d’ici 2015. Une fédération professionnelle a en outre vu le jour en France : la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC), qui vise à représenter les 14 constructeurs présents sur le marché français. Ceux-ci bénéficient d’un potentiel de croissance exceptionnel si l’on considère la diversité d’application possible pour ces outils.
L’univers des drones était étroitement lié à ses débuts, au monde militaire. Aux États-Unis par exemple, ce sont les programmes militaires qui ont fortement fait évoluer les innovations dans le secteur. En France, le drone civil se présente comme un dispositif adapté pour répondre à certaines problématiques telles que l’inspection des lignes électriques pour Électricité de France ou la surveillance de la population pour les pouvoirs publics. Ils peuvent aussi revêtir un aspect scientifique lorsque des centres de recherches les utilisent pour recueillir des données dans des milieux difficiles d’accès. C’est ainsi le cas d’outils de mesure atmosphérique que les laboratoires de recherches, mais aussi Météo-France pourraient utiliser via un drone, à la place des ballons-sondes.
En France, une législation permet l’exploitation de ces nouveaux appareils. Ainsi, 220 opérateurs ont le droit de faire naviguer leurs drones au sein de l’espace aérien français. C’est en avril 2012 que l’adoption d’un arrêté ministériel a permis le décollage du marché en France, suivi par 14 pays européens qui ont à leur tour pris des mesures pour encadrer ces nouvelles pratiques. Aux États-Unis, la Federal Aviation Authority devrait autoriser les drones au sein de l’espace américain d’ici 2015. Une fédération professionnelle a en outre vu le jour en France : la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC), qui vise à représenter les 14 constructeurs présents sur le marché français. Ceux-ci bénéficient d’un potentiel de croissance exceptionnel si l’on considère la diversité d’application possible pour ces outils.
Une utilisation qui se diversifie
En grande majorité composés de PME et de start-up, les représentants de la filière en sont encore pour beaucoup à la phase d’essai des prototypes. Les drones civils sont par ailleurs bien loin des caractéristiques que possèdent les drones militaires : ils ne pèsent dans la plupart des cas que 2 à 4 kg et sont davantage axés sur des missions demandant une bonne tenue de position statique, plutôt qu’une bonne mobilité ou furtivité.
La diversité d’application des engins permet notamment de remplir diverses missions de sécurité. Pour la prochaine coupe du monde du Brésil par exemple, les pouvoirs publics ont commandé des drones Hermes (fabriqués par la société israélienne Elbit) afin de participer à des missions de maintien de l’ordre grâce aux points de vue qu’ils permettront d’offrir aux forces présentes pour encadrer les manifestations sportives. Mais l’efficacité de ces engins se révèle aussi lorsqu’il s’agit de pénétrer dans des lieux difficiles d’accès. Ainsi, lors de la prise en compte des catastrophes naturelles, ils peuvent faciliter l’arrivée des secours, l’évaluation des dégâts, l’évolution des phénomènes naturels tels que les incendies ou encore les tornades.
Mais ils représentent aussi un moyen de communication et de publicité d’un genre nouveau. La marque Domino’s Pizza a ainsi réalisé un clip vidéo dans lequel on voit un drone livrer des pizzas à un client. Si ces pratiques ne sont encore que des expérimentations, elles permettent aux entreprises qui en font la promotion d’utiliser l’innovation comme un thème de communication. Actuellement, les drones sont majoritairement présents sur des missions d'observation terrestre et de cartographie, de surveillance d'incendies et de surveillance des frontières, pour respectivement 37 %, 12 % et 13 % d’entre eux. La SNCF envisage quant à elle de faire surveiller les voies de chemin de fer par des drones civils notamment pour contrer le vol régulier de fil de cuivre sur ses installations.
Le marché, qui devrait atteindre les deux milliards d’euros à l’échelle mondiale d’ici 2015 est donc porteur. L’État français qui a pris la mesure de cette perspective a signé en juin 2013 un protocole franco-canadien permettant aux deux parties de « collaborer dans la fourniture de services et d’expertise aux entreprises du domaine des drones ». Les partenaires « pourront aussi mettre à la disposition leur centre d’essais afin de permettre aux clients de l’autre partie de réaliser un programme d’essais particulier »(1).
La diversité d’application des engins permet notamment de remplir diverses missions de sécurité. Pour la prochaine coupe du monde du Brésil par exemple, les pouvoirs publics ont commandé des drones Hermes (fabriqués par la société israélienne Elbit) afin de participer à des missions de maintien de l’ordre grâce aux points de vue qu’ils permettront d’offrir aux forces présentes pour encadrer les manifestations sportives. Mais l’efficacité de ces engins se révèle aussi lorsqu’il s’agit de pénétrer dans des lieux difficiles d’accès. Ainsi, lors de la prise en compte des catastrophes naturelles, ils peuvent faciliter l’arrivée des secours, l’évaluation des dégâts, l’évolution des phénomènes naturels tels que les incendies ou encore les tornades.
Mais ils représentent aussi un moyen de communication et de publicité d’un genre nouveau. La marque Domino’s Pizza a ainsi réalisé un clip vidéo dans lequel on voit un drone livrer des pizzas à un client. Si ces pratiques ne sont encore que des expérimentations, elles permettent aux entreprises qui en font la promotion d’utiliser l’innovation comme un thème de communication. Actuellement, les drones sont majoritairement présents sur des missions d'observation terrestre et de cartographie, de surveillance d'incendies et de surveillance des frontières, pour respectivement 37 %, 12 % et 13 % d’entre eux. La SNCF envisage quant à elle de faire surveiller les voies de chemin de fer par des drones civils notamment pour contrer le vol régulier de fil de cuivre sur ses installations.
Le marché, qui devrait atteindre les deux milliards d’euros à l’échelle mondiale d’ici 2015 est donc porteur. L’État français qui a pris la mesure de cette perspective a signé en juin 2013 un protocole franco-canadien permettant aux deux parties de « collaborer dans la fourniture de services et d’expertise aux entreprises du domaine des drones ». Les partenaires « pourront aussi mettre à la disposition leur centre d’essais afin de permettre aux clients de l’autre partie de réaliser un programme d’essais particulier »(1).
(1) http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-France-premier-pays-a-offrir-un.html