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Les défis du monde du travail du futur




Vendredi 25 Janvier 2019


Pour son centenaire, l’Organisation mondiale du travail (OIT) présente des propositions pour organiser le monde du travail de demain. Outre les solutions proposées, c’est surtout l’état des lieux dressé par l’organisation qui mérite le détour.



Creative Commons - Pixabay
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En 1919, quand l’Organisation internationale du travail (OIT) voyait le jour, le contexte était bien différent. Mais dans ses fondements même de surveillance et d’accompagnement pour l’amélioration des conditions de travail, la vocation de l’OIT reste d’actualité. C’est en tout cas pour s’en convaincre que l’organisation a présenté un rapport qui vise à « Travailler pour bâtir un avenir meilleur ». « L’intérêt du rapport, qui brosse un tableau des nouvelles formes du travail et des conséquences qu’elles impliquent en matière de réponse politique et sociale, est de partir d’un constat sans concession : 190 millions de personnes au chômage en 2018 – dont 65 millions de jeunes –, 300 millions de travailleurs pauvres (c’est-à-dire vivant avec moins de 1,7 euro par jour), 2 milliards de personnes dans l’emploi informel, plus d’un tiers de la main-d’œuvre mondiale travaillant plus de quarante-huit heures par semaine… Sans oublier les 20 % d’écarts salariaux entre hommes et femmes ou les salaires en berne (1,8 % de croissance en 2017, contre 2,4 % l’année précédente) » relève Le Monde .

Pour ce qui est de l’état des lieux, la photographie de l’OIT est intéressante puisque ses 187 pays membres sont représentés pour chaque nation par trois types de représentants : gouvernement, employeurs et travailleurs. Son rapport est donc intéressant puisqu’il permet de dresser un diagnostic général assez consensuelle. Parmi les défis, le principal est celui de la révolution technologique et des conséquences importantes sur le monde du travail. « Pour l’OIT, le travail du futur sera marqué par les progrès technologiques, l’intelligence artificielle, l’automatisation et la robotique. Ils « créeront beaucoup d’emplois, mais ceux qui perdront le leur au cours de cette transition seront peut-être les moins bien armés pour saisir les nouvelles possibilités », avance le rapport. L’une des suggestions est la création d’un « droit universel à l’apprentissage tout au long de la vie qui donne la possibilité d’acquérir des compétences, de les actualiser et de se perfectionner ». La technologie doit également permettre d’atteindre un équilibre et d’atténuer les pressions qu’engendre « une démarcation de plus en plus floue entre temps de travail et temps consacré à la vie privée » » compile Le Monde.

Joseph Martin

Dans cet article : avenir, Le Monde, OIT, Travail



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