L’accalmie était-elle une parenthèse éphémère ? Ce qui est certain, c’est que la baisse continue des prix à la pompe depuis le mois de juin s’interrompt. « L'amorce d'un retournement de la conjoncture ? Les prix des carburants sont repartis à la hausse la semaine dernière, après un mois de baisse ininterrompue, selon les dernières données du ministère de la Transition écologique, publiées ce lundi. Dans le détail, le gazole a vu son prix progresser de 3,6 centimes dans les stations-service de l'Hexagone, pour s'afficher à 1,70 euro le litre en moyenne. Du côté de l'essence, le sans-plomb 95-E10 a pris 3,1 centimes (1,52 euro le litre), quand le sans-plomb 95 a augmenté de 2,6 centimes (1,57 euro le litre) et de 2,9 centimes pour le sans-plomb 98 (1,62 euro le litre) » résume Le Figaro.
Il faut remonter à fin aout pour une hausse des prix, la baisse tendancielle des derniers mois n’est pas encore remise en question. « Début septembre, les automobilistes avaient bénéficié de l'entrée en vigueur des ristournes du gouvernement d'un côté (30 centimes), et de TotalEnergies de l'autre (20 centimes). La tendance à la baisse des prix à la pompe - entamée au mois de juin - s'expliquait aussi par l'accalmie sur les marchés du pétrole. »
Mais alors que certains pays producteurs envisagent de limiter leurs productions, les consommateurs français doivent de toute façon s’attendre à des moments d’augmentations importants quand l’État et TotalEnergies mettront un terme à leurs remises.
Depuis plusieurs mois, les prix sont en effet biaisés par le bouclier tarifaire. Et les associations de défense de consommateurs alertent depuis des semaines sur le fait que les baisses de prix ne pouvaient être que passagers. Une fois de plus, l’hiver s’annonce crucial aussi dans ce domaine, alors que les questions liées au gaz et plus largement à l’énergie laissent présager de nombreux paramètres inconnus.
Il faut remonter à fin aout pour une hausse des prix, la baisse tendancielle des derniers mois n’est pas encore remise en question. « Début septembre, les automobilistes avaient bénéficié de l'entrée en vigueur des ristournes du gouvernement d'un côté (30 centimes), et de TotalEnergies de l'autre (20 centimes). La tendance à la baisse des prix à la pompe - entamée au mois de juin - s'expliquait aussi par l'accalmie sur les marchés du pétrole. »
Mais alors que certains pays producteurs envisagent de limiter leurs productions, les consommateurs français doivent de toute façon s’attendre à des moments d’augmentations importants quand l’État et TotalEnergies mettront un terme à leurs remises.
Depuis plusieurs mois, les prix sont en effet biaisés par le bouclier tarifaire. Et les associations de défense de consommateurs alertent depuis des semaines sur le fait que les baisses de prix ne pouvaient être que passagers. Une fois de plus, l’hiver s’annonce crucial aussi dans ce domaine, alors que les questions liées au gaz et plus largement à l’énergie laissent présager de nombreux paramètres inconnus.