Inutile de préciser que cette nouveauté à la SNCF a suscité méfiance et contradictions de la part des syndicats de cheminots. « Se rendre au bureau de tabac le plus proche pour acheter son billet de TER, cela sera peut-être bientôt possible. Le président de la Confédération des buralistes, Philippe Coy, et Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, se sont rencontrés pour trouver un accord mercredi » raconte Le Figaro.
Les deux parties affirment avoir trouvé des directions communes pour permettre le test puis éventuellement la généralisation du principe. Du côté de la SNCF, cette stratégie n’est pas un mystère. Depuis le début de l’année, le patron du groupe ferroviaire explique chercher un moyen de faire grandir le réseau de points de vente pour gagner 200 000 voyageurs chaque jour sur les trains régionaux. Fin février, Guillaume Pépy avait d’ailleurs évoqué un partenariat avec La Poste dans cette optique. « Ces billets sont déjà disponibles à la vente dans des camions présents sur les marchés, dans des commerces ou encore via le 36-35, numéro qui sera rendu gratuit, a annoncé Guillaume Pepy. En parallèle, la SNCF supprime peu à peu ses guichets en gare, considérés comme trop peu efficaces pour ce qu'ils coûtent. La compagnie entend ainsi diminuer le prix des billets et donc attirer davantage de voyageurs. Une mue qui semble porter ses fruits, le nombre de voyageurs étant reparti à la hausse depuis qu'un plan de relance des TER a été lancé il y a deux ans. La fréquentation a augmenté de 4,8% en 2017 après cinq années de baisse » rapporte Le Figaro.
Du côté des buralistes, l’opportunité est évidente, poursuit le quotidien français : « N'en déplaise aux syndicats, l'accord pourrait bénéficier à la profession des buralistes, dont 9000 membres ont dû mettre la clé sous la porte en 20 ans. Les 24.500 bureaux de tabac restants doivent faire face à la hausse constante du prix des paquets de cigarettes - ceux-ci ont encore augmenté de 50 à 60 centimes le 1er mars - qui entraîne une chute de la consommation et la baisse des ventes. » En se transformant petit à petit en commerce de proximité varié, pourrait être une piste pour sauver de l’extinction ce métier.
Les deux parties affirment avoir trouvé des directions communes pour permettre le test puis éventuellement la généralisation du principe. Du côté de la SNCF, cette stratégie n’est pas un mystère. Depuis le début de l’année, le patron du groupe ferroviaire explique chercher un moyen de faire grandir le réseau de points de vente pour gagner 200 000 voyageurs chaque jour sur les trains régionaux. Fin février, Guillaume Pépy avait d’ailleurs évoqué un partenariat avec La Poste dans cette optique. « Ces billets sont déjà disponibles à la vente dans des camions présents sur les marchés, dans des commerces ou encore via le 36-35, numéro qui sera rendu gratuit, a annoncé Guillaume Pepy. En parallèle, la SNCF supprime peu à peu ses guichets en gare, considérés comme trop peu efficaces pour ce qu'ils coûtent. La compagnie entend ainsi diminuer le prix des billets et donc attirer davantage de voyageurs. Une mue qui semble porter ses fruits, le nombre de voyageurs étant reparti à la hausse depuis qu'un plan de relance des TER a été lancé il y a deux ans. La fréquentation a augmenté de 4,8% en 2017 après cinq années de baisse » rapporte Le Figaro.
Du côté des buralistes, l’opportunité est évidente, poursuit le quotidien français : « N'en déplaise aux syndicats, l'accord pourrait bénéficier à la profession des buralistes, dont 9000 membres ont dû mettre la clé sous la porte en 20 ans. Les 24.500 bureaux de tabac restants doivent faire face à la hausse constante du prix des paquets de cigarettes - ceux-ci ont encore augmenté de 50 à 60 centimes le 1er mars - qui entraîne une chute de la consommation et la baisse des ventes. » En se transformant petit à petit en commerce de proximité varié, pourrait être une piste pour sauver de l’extinction ce métier.