« Alors qu'il s'agit habituellement d'une formalité, les actionnaires n'ont voté le quitus qu'à 41,7%, contre 89,7% l'an dernier, lors de l'assemblée générale du groupe » rapporte l’Agence de presse Reuters. Rassemblés jeudi en Suisse, les actionnaires d’UBS ont refusé de valider la performance de la direction et du conseil d’administration de la banque. La condamnation d’UBS en France pour démarchage illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale à une amende de 3,7 milliards d’euros n’est pas passée inaperçu.
« Le vote n'a pas de répercussions immédiates mais des analystes estiment qu'il pourrait exposer davantage les dirigeants à de potentielles poursuites judiciaires de la part d'actionnaires. Cela s'était produit pour la dernière fois en 2010, lorsque les actionnaires avaient refusé de soutenir la direction d'UBS lors de l'examen de la gestion de l'éclatement de la crise financière de 2007 » poursuit l’agence de presse. « J'interprète votre décision comme le reflet de l'inquiétude ressentie du fait de la procédure ouverte en France et de votre souhait de garder toutes les possibilités juridiques ouvertes. Je peux le comprendre » a déclaré le président d’UBS, Axel Weber.
Le directeur de la fondation Ethos – conseil de nombreux fonds de pension – a souligné de son côté que les pénalités encourues risquaient de couter « plusieurs milliards de dollars » aux actionnaires. « Le cabinet de conseil Institutional Shareholder Services avait déclaré le mois dernier que les actionnaires ne devraient pas approuver l'action des dirigeants. La Fondation Ethos avait recommandé aux actionnaires de rejeter toutes les propositions de rémunération de la banque suisse, y compris les votes contraignants sur les primes et d'autres éléments de rémunération » rapporte Reuters.
En revanche, malgré des appels en ce sens de certaines sociétés de conseil aux actionnaires, le rapport sur la rémunération a été approuvé par un peu moins de 80% des votants.
« Le vote n'a pas de répercussions immédiates mais des analystes estiment qu'il pourrait exposer davantage les dirigeants à de potentielles poursuites judiciaires de la part d'actionnaires. Cela s'était produit pour la dernière fois en 2010, lorsque les actionnaires avaient refusé de soutenir la direction d'UBS lors de l'examen de la gestion de l'éclatement de la crise financière de 2007 » poursuit l’agence de presse. « J'interprète votre décision comme le reflet de l'inquiétude ressentie du fait de la procédure ouverte en France et de votre souhait de garder toutes les possibilités juridiques ouvertes. Je peux le comprendre » a déclaré le président d’UBS, Axel Weber.
Le directeur de la fondation Ethos – conseil de nombreux fonds de pension – a souligné de son côté que les pénalités encourues risquaient de couter « plusieurs milliards de dollars » aux actionnaires. « Le cabinet de conseil Institutional Shareholder Services avait déclaré le mois dernier que les actionnaires ne devraient pas approuver l'action des dirigeants. La Fondation Ethos avait recommandé aux actionnaires de rejeter toutes les propositions de rémunération de la banque suisse, y compris les votes contraignants sur les primes et d'autres éléments de rémunération » rapporte Reuters.
En revanche, malgré des appels en ce sens de certaines sociétés de conseil aux actionnaires, le rapport sur la rémunération a été approuvé par un peu moins de 80% des votants.