Une réorientation majeure : plus de régalien, moins de social
Dans un contexte où les dépenses publiques atteignent 1 500 milliards d’euros par an en comptant le budget de la Sécurité sociale, les Français interrogés par l'Ifop pour l'Observatoire Hexagone expriment une préférence nette pour une réorientation des priorités budgétaires. Spontanément, ils réduiraient le budget des retraites de 200 milliards d’euros et celui de la protection sociale de 85 milliards d’euros. Ces coupes permettraient d’augmenter considérablement les budgets dédiés à des secteurs stratégiques comme l’ordre public et la justice (+90 milliards d’euros) ainsi que l’environnement (+67 milliards d’euros).
Ces chiffres traduisent un besoin de réinvestir dans des domaines jugés essentiels à la souveraineté nationale et à la sécurité collective. Cette volonté de renforcer les fonctions régaliennes, qui comprennent aussi la défense et la sécurité, s’aligne avec une inquiétude croissante sur la gestion de la dette publique et des déficits budgétaires, perçus comme prioritaires par 48 % des répondants.
Ces chiffres traduisent un besoin de réinvestir dans des domaines jugés essentiels à la souveraineté nationale et à la sécurité collective. Cette volonté de renforcer les fonctions régaliennes, qui comprennent aussi la défense et la sécurité, s’aligne avec une inquiétude croissante sur la gestion de la dette publique et des déficits budgétaires, perçus comme prioritaires par 48 % des répondants.
Les Français et le budget de l’État : des priorités régaliennes et des choix budgétaires révélateurs Un sondage récent, réalisé par l’Observatoire Hexagone en partenariat avec l’IFOP, met en lumière les préférences des Français quant à l’utilisation des dépenses publiques. Ce sondage propose une perspective chiffrée et éclairante sur les priorités budgétaires idéales des citoyens, particulièrement leur volonté de rediriger les fonds publics vers des fonctions régaliennes. Une réorientation majeure : plus de régalien, moins de social Dans un contexte où les dépenses publiques atteignent 1 500 milliards d’euros par an, les Français interrogés expriment une préférence nette pour une réorientation des priorités budgétaires. Spontanément, ils réduiraient le budget des retraites de 200 milliards d’euros et celui de la protection sociale de 85 milliards d’euros. Ces coupes permettraient d’augmenter considérablement les budgets dédiés à des secteurs stratégiques comme l’ordre public et la justice (+90 milliards d’euros) ainsi que l’environnement (+67 milliards d’euros). Ces chiffres traduisent un besoin de réinvestir dans des domaines jugés essentiels à la souveraineté nationale et à la sécurité collective. Cette volonté de renforcer les fonctions régaliennes, qui comprennent aussi la défense et la sécurité, s’aligne avec une inquiétude croissante sur la gestion de la dette publique et des déficits budgétaires, perçus comme prioritaires par 48 % des répondants. Des choix budgétaires qui reflètent des attentes claires Les aspirations des Français pour un rééquilibrage des finances publiques s’accompagnent de propositions concrètes sur les coupes budgétaires. En vue d’économiser 150 milliards d’euros pour atteindre l’équilibre budgétaire, une majorité (56 %) plébiscite une réduction des aides économiques et militaires à l’étranger. Les loisirs et la culture seraient également impactés, avec une baisse de 26 % des fonds alloués. Malgré ces propositions audacieuses, les Français se montrent prudents sur certains postes sensibles, comme la santé et les retraites, où ils ne préconisent qu’une réduction marginale de 3 %. Ces chiffres traduisent une volonté de préserver l’essentiel tout en repensant les priorités pour maximiser l’efficacité des dépenses publiques. L’armée, grande gagnante d’une redistribution stratégique L’un des enseignements majeurs de ce sondage réside dans le soutien populaire à une augmentation significative du budget de l’armée. Actuellement doté de 49,3 milliards d’euros, le budget militaire bénéficierait d’une hausse substantielle si les priorités des Français étaient appliquées. Ce budget pourrait presque doubler, permettant des investissements stratégiques majeurs dans les domaines des forces terrestres, maritimes et aériennes. Avec 90 milliards d’euros supplémentaires, la France pourrait moderniser ses équipements, renforcer ses capacités en cybersécurité et développer des technologies avancées, comme les drones ou la défense spatiale. Ces priorités traduisent une volonté de garantir la souveraineté nationale dans un contexte international de plus en plus incertain. Entre ambition et réalisme : une vision budgétaire équilibrée
Si les Français souhaitent redistribuer les fonds publics, ils ne négligent pas pour autant les enjeux de soutenabilité économique. Plus de 53 % des sondés se disent favorables à une augmentation des remboursements de la dette nationale. Cette prise de position témoigne d’une prise de conscience face à une dette publique qui a franchi le seuil des 110 % du PIB en 2023.
Les aspirations des Français pour un rééquilibrage des finances publiques s’accompagnent de propositions concrètes sur les coupes budgétaires. En vue d’économiser 150 milliards d’euros pour atteindre l’équilibre budgétaire, une majorité (56 %) plébiscite une réduction des aides économiques et militaires à l’étranger. Les loisirs et la culture seraient également impactés, avec une baisse de 26 % des fonds alloués.
Les aspirations des Français pour un rééquilibrage des finances publiques s’accompagnent de propositions concrètes sur les coupes budgétaires. En vue d’économiser 150 milliards d’euros pour atteindre l’équilibre budgétaire, une majorité (56 %) plébiscite une réduction des aides économiques et militaires à l’étranger. Les loisirs et la culture seraient également impactés, avec une baisse de 26 % des fonds alloués.