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Les Bac +3 et Bac + 5 s’intègrent plutôt bien dans le marché du travail




Vendredi 21 Avril 2017


Une étude de l’Apec montre que les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur s’insèrent bien dans le monde du travail. Plus de huit étudiants sur dix diplômés d’une licence ou plus en 2015 occupaient un emploi un an plus tard.



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Certains chiffres permettent parfois d’avoir une meilleure vision de la situation de l’emploi que les discours politiques. Si l’on croit la dernière étude de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) par exemple, la situation des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur n’est pas si terrible. On apprend par exemple que 82% des diplômés d’une licence ou plus en 2015 ont un emploi un an plus tard. 92% d’entre eux ont eu en tout cas une première expérience professionnelle. « Un an après la fin de leurs études supérieures, plus de la moitié des Bac +5 (ou plus) occupaient un poste de cadre (53%). Ils étaient 55% à bénéficier d'un CDI. La situation est moins favorable pour les Bac +3 et +4 puisque 9% étaient cadres et 45% disposaient d'un CDI. Par ailleurs, leur rémunération médiane était plus faible: la moitié d'entre eux gagnaient plus de 21.600 euros bruts annuels, quand la moitié des Bac +5 et plus touchaient un salaire supérieur à 28.000 euros » ajoute Le Figaro.

 

L’étude démontre ainsi que l’enseignement supérieur reste un excellent pourvoyeur d’emploi. Elle s’intéresse aussi aux moyens utilisés pour être embauchés. « Pour eux, postuler à des offres d'emploi reste le moyen de recherche le plus efficace: un tiers des postes obtenus (32%) l'ont été ainsi. Viennent ensuite les initiatives personnelles, entre dépôt de CV sur Internet (15%) et candidature spontanée (14%), et le réseau relationnel (15%). La recherche d'emploi a duré en moyenne deux mois et demi, période durant laquelle "ils ont passé 9 entretiens et ont été reçus dans 7 entreprises différentes", selon l'Apec. Ils se sont lancés quasi exclusivement dans un emploi salarié (98%) et en majorité dans les services (59%), premier pourvoyeur devant l'industrie (20%), le commerce et la distribution (15%), puis la construction (6%) » résume Le Figaro.


Sébastien Arnaud




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