Le salaire minimum, par principe, on ne peut pas payer moins. Et pourtant, depuis les hausses du Smic ces derniers mois, plusieurs branches sociales ne sont pas dans les clous avec des minimas sociaux en dessous du Smic. Il y aurait, selon le ministre du Travail, 110 branches concernées sur un total de 170. Olivier Dusspot a donné ces chiffres en expliquant avoir convoqué la semaine prochaine un comité dédié à faire bouger les branches concernées.
« C'est l'occasion de dire que le gouvernement est attaché à ce que la loi soit respectée. La loi dit que lorsqu'il y a un niveau de rémunération dans une branche inférieure au smic, il faut que la branche ouvre des négociations. À défaut, ces branches font l'objet d'un suivi particulier, a-t-il déclaré sur Europe 1. Nous voulons aller plus loin. Dans la loi pouvoir d'achat, nous avons prévu une disposition qui dit que si une branche professionnelle reste durablement avec des paliers inférieurs au smic, ça ouvre la porte à sa restructuration et sa fusion avec d'autres branches, dans cette logique que l'on poursuit depuis plusieurs années de réduction du nombre de branche », relève Le Figaro.
En un an, le smic a grimpé de 5,9%, soit autant que l’inflation enregistrée en juin. Une progression satisfaisante pour le pouvoir d’achat mais qui n’a de sens que si le mouvement est suivi par les branches professionnelles. D’autant que le risque sur l’emploi pèse si les professions ne prennent pas acte d’un contexte social et économique tendu. « Si vous avez 1, 2, parfois 5 ou 6 paliers de salaire d'une branche inférieurs au smic, ça signifie que les salariés qui intègrent ces branches au premier niveau doivent attendre 7, 8, 9 ans pour avoir espoir d'une rémunération supérieure au smic. Il y a des secteurs qui perdent en attractivité pour cela », a insisté le ministre.
« C'est l'occasion de dire que le gouvernement est attaché à ce que la loi soit respectée. La loi dit que lorsqu'il y a un niveau de rémunération dans une branche inférieure au smic, il faut que la branche ouvre des négociations. À défaut, ces branches font l'objet d'un suivi particulier, a-t-il déclaré sur Europe 1. Nous voulons aller plus loin. Dans la loi pouvoir d'achat, nous avons prévu une disposition qui dit que si une branche professionnelle reste durablement avec des paliers inférieurs au smic, ça ouvre la porte à sa restructuration et sa fusion avec d'autres branches, dans cette logique que l'on poursuit depuis plusieurs années de réduction du nombre de branche », relève Le Figaro.
En un an, le smic a grimpé de 5,9%, soit autant que l’inflation enregistrée en juin. Une progression satisfaisante pour le pouvoir d’achat mais qui n’a de sens que si le mouvement est suivi par les branches professionnelles. D’autant que le risque sur l’emploi pèse si les professions ne prennent pas acte d’un contexte social et économique tendu. « Si vous avez 1, 2, parfois 5 ou 6 paliers de salaire d'une branche inférieurs au smic, ça signifie que les salariés qui intègrent ces branches au premier niveau doivent attendre 7, 8, 9 ans pour avoir espoir d'une rémunération supérieure au smic. Il y a des secteurs qui perdent en attractivité pour cela », a insisté le ministre.