Le virus chinois affole la bourse de Tokyo

L’absence de réponse suffit pour créer un début de vent de panique. Alors que la bourse de Tokyo était remontée la veille, elle a de nouveau baissé jeudi 23 janvier. L’inquiétude venue de Chine et du virus chinois a gagné les investisseurs nipons. « L'indice vedette Nikkei a terminé en repli de 0,98% à 23.795,44 points et l'indice élargi Topix a lâché 0,78% à 1.730,50 points. La rapidité de contagion par le virus est telle que la Chine a décidé de suspendre les transports ferroviaire et aérien jeudi au départ de la métropole de Wuhan (centre du pays), l'épicentre du nouveau virus, afin d'endiguer l'épidémie qui a déjà contaminé plus de 500 personnes et tué 17 personnes, selon un dernier bilan publié mercredi soir » explique La Tribune. 

Et alors que l’on attendait des réponses de la part des experts de l’OMS, aucune réponse n’a encore été donnée sur l’ampleur de la situation. Seules les mesures de quarantaines ordonnées par les autorités chinoises permettent de l’évaluer. Mais avec la démesure chinoise, les chiffres sont tout de suite impressionnants. La presse a ainsi chiffré à 30 millions le nombre de personnes mis en quarantaine tandis que le nombre de morts a continué à grimper jeudi pour dépasser la barre de 26 victimes.

Tandis que le yen chutait, les équilibres économiques internationaux commençaient aussi à ressentir les effets, rapporte le site économique : « Avant la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), l'euro baissait légèrement face au dollar, à raison d'un euro pour 1,1082 dollar vers 06h25 GMT contre 1,1092 dollar la veille à 20h00 GMT. Les cours du pétrole continuaient jeudi de nettement refluer en raison de l'impact redouté du nouveau virus chinois sur le transport aérien, et donc sur la demande d'or noir : vers 06h20 GMT le baril de brut américain WTI chutait de 1,96% à 55,63 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord abandonnait 1,63% à 62,18 dollars. »