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Le taux d’approbation des rémunérations des patrons du CAC 40 en baisse




Vendredi 3 Juillet 2015


D’après une étude du cabinet Towers Watson publiée le 3 juillet le taux d’approbation des rémunérations des actionnaires des entreprises du CAC 40 est passé de 92% en 2014 à 86% en 2015.



Alors que les sociétés du CAC 40 ont enregistré des profits et des résultats boursiers en hausse, le taux d’approbation par les actionnaires des rémunérations des dirigeants a lui baissé. C’est ce que révèle une enquête du cabinet Towers Watson publiée vendredi 3 juillet. « Le taux d'approbation de la résolution "say on pay", qui consiste à soumettre les rémunérations des dirigeants au vote consultatif des actionnaires et en est à sa deuxième année d'application, a été en moyenne de 86% en 2015, contre 92% en 2014, indique cette étude. Aucune résolution n'a toutefois été rejetée lors des assemblées générales qui viennent de se clore. Le recul est plus important que dans d'autres pays tels que le Royaume-Uni (93% en 2015 contre 90% en 2014) ou l'Espagne (90% en 2015 contre 87% en 2014) » résume le site Challenges.fr.

D’après les chiffres de Towers Watson, « les augmentations de la part variable annuelle (…) font le plus réagir les actionnaires ».


Les rémunérations patronales à la loupe

Le sujet des rémunérations patronales revient souvent sur le devant de la scène médiatique. Des classements, des unes sur des augmentations jugées disproportionnées sont autant de publicités dont les entreprises pourraient se passer. Sans pour autant estimer qu’il s’agit de la raison principale de la tendance notée par l’étude, le fait mérite d’être rappelé. Les différences avec le Royaume-Uni ou l’Espagne avec des situations économiques variables, auraient tendance à confirmer l’exception française en la matière.

« Par ailleurs, lit-on sur le site de Challenges qui se base sur le rapport, les recommandations des agences de conseil en votes telles qu'ISS, qui se montrent plus exigeantes et ont émis plus d'avis négatifs cette année, sont davantage suivies par les actionnaires. » De son côté l’Etat aurait voté systématiquement contre les résolutions "say on pay", « contribuant à faire baisser le taux d'approbation des résolutions. »


Sébastien Arnaud




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