Traitement miracle ou poudre aux yeux ? Alors que l’opinion publique et le corps médical se déchirent au sujet de la chloroquine, l’entreprise Famar à Lyon vit une drôle de semaine. Cette entreprise gère la seule usine qui est habilitée par les autorités françaises du médicament à fabriquer de la chloroquine. Le traitement anti-palud qui a été testé contre le coronavirus sur un petit échantillon et dont les résultats sont source de vifs débats internationaux. Or, nous apprend la presse, Falmar est en redressement judiciaire.
Au moment où les autorités ont appelé à la prudence et patience concernant ce traitement, tout en autorisant son utilisation pour les cas graves, l’affaire a des enjeux évidents. « L’entreprise, située à Saint-Genis-Laval, pourrait pourtant être d’importance stratégique dans les prochaines semaines, si les tests cliniques démarrées le week-end dernier se révèlent concluants. Les syndicats en appellent désormais à l’État pour continuer la production de chloroquine » rapporte la radio Europe 1.
« La société Famar Lyon compte 250 salariés et fabrique depuis des années le médicament Nivaquine, un antipaludéen à base de chloroquine, pour le compte de Sanofi. Mais l’entreprise, en difficulté financière, cherche un repreneur. Son propriétaire, un fonds d’investissement américain, l’a mise en vente il y a neuf mois. Une audience aurait dû avoir lieu devant le tribunal de commerce la semaine dernière, mais elle a été reportée en raison de l’épidémie de coronavirus. Pour l’instant, aucun repreneur n’est intéressé, selon Lyon Mag. » ajoute la radio.
Quelle que soit l’avenir de l’utilisation du traitement sur l’épidémie actuelle, l’entreprise va sans aucun doute voir son chiffre d’affaires augmenter. Surfant tant sur l’expérimentation massive ordonnée que sur le phénomène prévisible de stockage et de commandes que suscitent les annonces tapageuses du Professeur Didier Raoult.
Au moment où les autorités ont appelé à la prudence et patience concernant ce traitement, tout en autorisant son utilisation pour les cas graves, l’affaire a des enjeux évidents. « L’entreprise, située à Saint-Genis-Laval, pourrait pourtant être d’importance stratégique dans les prochaines semaines, si les tests cliniques démarrées le week-end dernier se révèlent concluants. Les syndicats en appellent désormais à l’État pour continuer la production de chloroquine » rapporte la radio Europe 1.
« La société Famar Lyon compte 250 salariés et fabrique depuis des années le médicament Nivaquine, un antipaludéen à base de chloroquine, pour le compte de Sanofi. Mais l’entreprise, en difficulté financière, cherche un repreneur. Son propriétaire, un fonds d’investissement américain, l’a mise en vente il y a neuf mois. Une audience aurait dû avoir lieu devant le tribunal de commerce la semaine dernière, mais elle a été reportée en raison de l’épidémie de coronavirus. Pour l’instant, aucun repreneur n’est intéressé, selon Lyon Mag. » ajoute la radio.
Quelle que soit l’avenir de l’utilisation du traitement sur l’épidémie actuelle, l’entreprise va sans aucun doute voir son chiffre d’affaires augmenter. Surfant tant sur l’expérimentation massive ordonnée que sur le phénomène prévisible de stockage et de commandes que suscitent les annonces tapageuses du Professeur Didier Raoult.